NON au projet d’une future école usine

Mars 2023

Le conseil municipal a abordé le projet d’extension de l’école de la Bouverie.

Voci les deux élements qui sont avancés et nos questions :

 » Les projections à venir n’envisagent pas d’augmentation significative des effectifs « 

Pourtant le document municipal (PLU) annonce, pour les prochaines années, l’arrivée de plus de 2000 habitants et plus de 1500 logements dont beaucoup de social (et donc de familles)

Deuxième fausse vérité = » Le projet a été mené en concertation avec les directeurs d’écoles et les enseignants. Tous, sauf deux, sont favorables au projet « 

Ces chiffres sont faux, les d’enseignants n’ont pas été consultés et nombreux sont opposés mais ils ont un devoir de reserves. Il n’ y a pas eu de vote (à bulletin secret) de la part des enseignants donc on ne peut parler à leur place.


Janvier 2023

800  enfants dans une école (y compris crèche), ça donne quoi ?

C’est le projet de notre municipalité.
Mais cette « densification » est une grave erreur.

La densification c’est de nombreux problèmes de stationnement, de circulation, de pollution, de nuisances sonores ou de problèmes sociaux (préemption de terrains par le Préfet pour des logements sociaux), donc de violence, de harcèlement scolaire, voire de deal, avec des enseignants qui fuient vers des écoles plus humaines comme à Bagnols, Puget… Et peu à peu le secteur public s’affaiblira avec une fuite des enfants les plus aisés vers le privé, à Stanislas par exemple, pour lequel un transport est réservé depuis la Bouverie et le Village.

Pourtant les parents d’élèves dénoncent une future école inhumaine qui se prépare à la Bouverie et avec l’arrivée des logements sociaux, c’est pas seulement le quantitatif qui va en prendre un coup mais le qualitatif, c’est à dire des conditions d’apprentissage qui vont drastiquement baisser. Bientôt la Bouverie, ce sera la zone et ne comptez pas sur les oppositions qui passent complètement à côté de cette bombe scolaire (voir leurs expressions libres déconnectées).

Merci aux valeureux parents d’élèves d’être unanimement contre ce projet et de lutter, avec beaucoup d’enseignants pour ne pas que cela se fasse ainsi.
Alors, nous proposons la construction d’une école indépendante aux Fourques ou sur la zone Raphèle voire sur le parking de la salle Suzanne Regis avec toutes les commodités sportives à proximité pour des enfants épanouis.

CONSEIL MUNICIPAL DES ENFANTS, VTT, ….

Une piste de VTT et un conseil munucipal des enfants à la Une du lénifiant Roc info pour faire croire que les enfants sont la priorité.

Pourtant tous les spécialiste des écoles s’accordent à dire qu’ au delà de 400 enfants, l’école n’est plus propice au developpement éducatif.

« Des vieux qui prennent des décisions sur la base d’un ancien monde révolu et dont les conséquences ne les concerneront pas ».

Voilà pour résumer l’état dans lequel se trouve le petit monde municipal (hautement visionnaire) roquebrunois et plus largement du territoire CAVEM.


Après La Motte, c’est Saint Raphaël qui a décidé de désartificialiser ses cours d’écoles.

Le sol c’est notre richesse biologique (biodiversité), c’est une éponge pour retenir l’eau des fortes pluies et pour absorber les pics de chaleur. Le désastre des inondations de 2010 est du en partie en ce phénomène de ruissellement avec un effet destructeur des flux d’eau trop rapides.

Sur Roquebrune les toboggans de béton sont nombreux et le potentiel de désimpermeabilisation considérable. Certes, cela sera moins confortable en terme de propreté mais afin d’éviter la boue, il suffit de daller les chemins et de s’équiper de bottes. Comme avant



NOS PROPOSITIONS. Etendre l’initiative « éco-école »

  • Faire en sorte que les autres écoles du Village et des Issambres puissent s’engager et obtenir ce label http://www.eco-ecole.org/etablissements-scolaires/labellisation.html
  • Organiser des ma75576572_10220543207632933_6375768149345697792_nnifestations de sensibilisation mêlant adultes et enfants : plantation d’arbres, week-end consacré à la terre, à la solidarité…
  • Associer des  organismes reconnus et agrées comme Colibri aux démarches des écoles

Que peut-on faire pour nos enfants ? Que peuvent faire nos enfants pour nous ?imgres 

Voici ce qu’a mis en place l’école de la Bouverie.

Un air irrespirable, une mer de déchets plastiques, des champs agricoles laissés à l’abandon, des apiculteurs ruinés faute d’abeilles…

Mais ce n’est pas seulement que les apiculteurs seront ruinés, ce sont surtout que les abeilles, et beaucoup d’autres insectes, sont des pollinisateurs de nos plantes à fleurs qui représentent … 90% des espèces végétales ! Le taux de mortalité des abeilles dépasse 30%, celui des insectes pollinisateurs (dont les papillons) frôle les 80% dans certaines régions (Allemagne). L’enjeu dépasse largement la taille du portemonnaie des apiculteurs, il y va de notre production agricole et donc de notre survie.

Nous, générations issues pour la plupart d’une société d’hyperconsommation, avons acquis de mauvais comportements vis à vis de la planète. Comment les changer ?

Si la prise de conscience est, pour certains citoyens, effective, nos « réflexes » de consommateurs sont parfois durs à changer : local, bio, emballage, déplacement, énergie… Le développement durable n’est pas une mode. C’est une prise de conscience, une nécessaire transformation radicale et en profondeur de nos modes de vie. Les enfants sont les héritiers et donc les premiers concernés et sont certainement les plus vigilants quant aux actions de préservation de la planète.

D’autre part, à travers les enfants, on peut éduquer un petit peu les adultes. Mais ça ne nous empêchera pas d’aller dans le mur si rien ne change rapidement et en profondeur! 

L’éducation nationale conseille de s’engager dans le programme Éco-École et permet à chaque établissement qui le souhaite, sur la base du volontariat, de développer chaque année une thématique relative à l’éducation au développement durable.le-drapeau-eco-ecole-flotte-sur-le-college_273424_510x255

A l’école de la Bouverie, ce label est obtenu tous les ans depuis 2012, grâce à la mobilisation des différents professeurs et de leurs élèves, des parents d’élèves et d’autres acteurs des milieux associatifs et institutionnels qui participent au projet. (Même la mairie, si, si ! )

éco école 1Thèmes et actions des années précédentes à l’école de la Bouverie :

Les déchets (et donc le recyclage) 2010-2011

L’alimentation 2011-2012

L’eau : préserver les ressources 2012-2013

Les énergies : mise en place du vélo bus notamment 2013-2014

La biodiversité 2014-2015

Les solidarités : action avec les amis de Paola (voir article plus bas) 2015-2016

Le climat 2016-2017

Cette année 2017-2018, le thème retenu est la santé.


PROPOSITIONS

  • Faire en sorte que les autres écoles du Village et des Issambres puissent s’engager et obtenir ce label http://www.eco-ecole.org/etablissements-scolaires/labellisation.html
  • Organiser des manifestations de sensibilisation mêlant adultes et enfants : plantation d’arbres, week-end consacré à la terre, à la solidarité…
  • Associer des  organismes reconnus et agrées comme Colibri aux démarches des écoles

2018 : MANIFESTATION PARENTS D’ELEVES.

 » C’est bien beau de soutenir les gilets jaunes mais quand il a décidé d’augmenter les tarifs du périscolaire, du centre de loisir et de la cantine … là, cela n’a pas dérangé le directeur des services.

Il était habitué aux lettres de menace pour vouloir intimider les gens.13495377_10208528398240310_1167245435321384472_o
Il a publié un tissu de mensonges dans la tribune (voir plus bas) par le soi disant futur candidat qui soutient les gilets jaune avec sa responsabilité d’une hausse vertigineuse des tarifs et la qualité médiocre des prestations :  46 % : les mercredis, 36% : le centre de loisirs 10% la cantine. C’est bien les augmentations qu’il a pratiqué.
Et le soi disant candidat pense t-il que les roquebrunois sont assez dupes ?Compte il se racheter une conduite en étant parent d’élève au primaire et au collège depuis la rentrée ? »


AMIS DE PAOLA / ECO-ECOLE – DES ENFANTS DE ONZE ANS MOBILISÉS CONTRE LA MISÈRE
 1 avril 2016. « Bah alors »

Elle s’appelle Saloie Benatich, elle a 23 ans, et dans moins de six mois, elle sera une éducatrice spécialisée diplômée, après trois ans d’études. En ce moment, elle donne un sérieux coup de main aux Amis de Paola, une association bien connue basée à Fréjus, qui donne toutes ses tripes pour venir en aide aux gens les plus démunis du territoire, ceux qui ont tout perdu, ou presque. Dans le cadre de sa mission, elle a eu une idée de génie : allier l’énergie des élèves d’une classe de Cm2, et la formidable détermination d’une association en pleine période d’intense travail sur le terrain. Besoin de produits d’hygiène ? De nourriture ? De vêtements chauds pour passer un hiver jamais tendre ? Il fallait bien une synergie philanthrope et motivée pour combler quelques premières nécessités. Professionnels, bénévoles, associatifs, c’est à plusieurs qu’on combat le mieux la misère.4761e8a4-3e0b-4833-be4a-dd6b55ce4b8e

Saloie vous êtes actuellement en plein dans les études, mais vous participez aussi activement à la mission des Amis de Paola. Quel est votre rôle au sein de l’association ?

Je travaille en ce moment avec des personnes qui sont sans domicile fixe, avec Les Amis de Paola. Cette association fonctionne beaucoup avec les dons, alimentaires, de produits d’hygiène.

Comment vous est venue l’idée de collaborer avec une classe de Cm2 ?

Ma petite nièce est une élève de la classe de Gilles Priarone à l’école de la Bouverie, qui participe au projet éco-école. Comme elle m’a expliqué que dans ce cadre, les enfants étaient sensibilisés aux sujets de la solidarité, de l’entraide, j’ai fait le lien entre les deux. J’ai trouvé ça intéressant que des enfants aussi jeunes soient sensibilisés à ces questions-là, et les rencontrer m’a beaucoup apporté. D’autant plus que la récolte de dons a été bonne.

Comment ça se passe, pour vous, confrontée au quotidien avec ce public si particulier ?

Et bien mon rôle aux Amis de Paola, c’est de les aider à se réinsérer, à retrouver un logement, du travail, les accompagner dans un moment de grande difficulté. Il faut aussi répondre à leurs besoins primaires, manger, boire, se vêtir, se laver, mais à terme, l’idée c’est de les aider à se réinsérer.

Vous les avez trouvés comment, les enfants ? Conscients de l’existence de ce monde-là ?

J’ai été très surprise. L’instituteur m’a proposé de venir faire une intervention. J’ai préparé un petit diaporama, qui montrait dans les grandes lignes tout ce qu’on fait avec l’association, les maraudes le soir, la composition du centre d’accueil, l’équipe, la manière dont on travaille…et j’ai été très étonnée parce que j’ai vu des élèves très calmes, qui m’ont posé beaucoup de questions, ça a duré plus longtemps que prévu, je ne m’attendais pas du tout à avoir un retour comme ça. Et c’étaient vraiment des questions pertinentes ! Ils avaient pour beaucoup cette image mauvaise du sdf qui ne veut pas travailler, qui ne se lave pas, et je pense qu’ils vont garder une image plus fidèle à la réalité, ils ont pris conscience de ce que c’était vraiment de vivre dans cette difficulté-là.

Qu’est-ce que vous avez récolté, comme produits ?

En ce moment c’est l’accueil d’hiver, on a plus d’une centaine de personnes qui viennent chaque jour au centre, on a beaucoup de travail. Et on manquait de produits d’hygiène. D’ailleurs c’est un sujet sur lequel on travaille avec eux, on leur parle de propreté, on leur rappelle que c’est important, que même s’ils sont dans la rue, il faut garder une image digne et positive. Les personnes que l’on accueille ont eu un parcours très difficile, prendre soin d’eux n’est plus une priorité, leur image est très détériorée. Et pourtant, il faut reconstruire ces personnes, et on commence par l’hygiène et l’alimentation, avant de se pencher sur les problématiques des addictions quand il y en a. Tout commence par là. Cette récolte répondait vraiment aux besoins du moment.

Les enfants ont fait ça avec les supermarchés locaux ?

Ils ont commencé la récolte à l’école, avec ce que leurs familles pouvaient donner, nourriture, vêtements et produits. Puis ils sont partis à la rencontre de différentes enseignes du coin qui se sont proposées d’effectuer des dons. Et c’était super parce que ces enseignes, ce ne sont pas les mêmes que celles qui travaillent avec les Amis de Paola d’habitude. Cette opération nous a permis de tisser de nouveaux liens.

Et vous, qui travaillez depuis un an maintenant avec les Amis de Paola, vous la vivez comment, cette confrontation quotidienne avec des personnes dans une grande détresse ?

C’était la première fois. Je n’ai pas été choquée, mais j’avoue qu’en tant que jeune femme, j’appréhendais cette mission. Comment rentrer en contact, comment discuter, je me posais beaucoup de questions. Mais j’ai très vite été entourée par des professionnels qui ont beaucoup d’expérience. Et j’ai vécu avec eux beaucoup de petits moments du quotidien, le petit déjeuner, les repas, les cafés, j’ai commencé à échanger. J’ai réussi à créer le contact, mais il a fallu beaucoup observer.

 

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