ACTUALISATION DU DOSSIER. MARS 2017.
On apprend que le rallye des roches brunes a été annulé. Depuis le départ de Jousse, il semble que l’avenir des sports mécaniques soit quelque peu compromis sur la commune.
De notre coté, on regrette cette course pédestre qui avait lieu il y a bien longtemps : « le tour du rocher ». Peut étre la remettre à l’ordre du jour ?
Voilà la raison de son annulation par la municipalité Jousse OLLIVIER (texte de Robert Masson):
Le tour du rocher fut annulé en 2002 par courrier du maire pour trois raisons officielles, mais une seule vraie raison….
Officielles :
– La suppression du stade au village (lieu d’arrivée) et la construction de la maison de retraite créaient des difficultés. Excuse bidon, nous pouvions organiser l’arrivée de façon différente, entre autre sur le jeu de boules
– Le peu d’impact pour la commune. Excuse bidon, nous attirions plus de 500 coureurs d’autres communes et département dans le centre du village (près de 800 coureurs aux dernières éditions)
– Nous remettions des primes aux coureurs. Excuse doublement bidon car l’argent de la subvention était utilisée uniquement pour l’organisation en elle-même, c’était le sponsoring (argent recherchée par nos soins auprès de partenaires en propre) qui permettait de donner des primes aux athlètes, des coupes et bouquets, une restauration générale pour coureus et bénévoles etc… N’oublions pas les très beaux « plateaux » de coureurs internationaux qui ont couru à Roquebrune. Excuse bidon également, car la foulée du Rocher (éphémère course mise en place par la municipalité) récompensait également les coureurs….
La vraie raison : Le tour du rocher était une réussite, mais organisé par des opposants à la majorité municipale. Quelques année plus tard, il me fut dit que les organisateurs (dont j’étais) auraient (conditionnel) mal reçu les élus lors de la remise des prix …. Etonnant non ! comme disait Desproges …..
La foulée du rocher organisée par la commune de facon éphémère pendant 3 ans : https://www.running-club.fr/courses/5886-course-nature-foulee-du-rocher-roquebrune-sur-argens
ACTUALISATION DU DOSSIER. SEPTEMBRE 2016.
Enfin une bonne nouvelle : dimanche 4 septembre 2016 lors de la journée qui leur était consacrée, certaines associations, qui étaient menacées de disparaitre, ont retrouvé :
1- leurs locaux municipaux (peut étre pas aux heures souhaitées) et
2- les subventions qui leurs avaient été retirées.
Merci à Monsieur le Maire. 1 point de marqué, il en reste 60…
Pour nous contacter roquebrune.serenite@yahoo.fr votre anonymat sera préservé. Avril 2016
AVRIL 2016. Lors du conseil municipal du 30 Mars 2016 a été présenté l’état des lieux de « l’école municipale des arts ». Celle-ci a fêté sa première année d’existence le 5 janvier 2016.
Le projet de la municipalité vise à fédérer quatre disciplines – la danse, la musique, le chant et le théâtre – « afin de proposer aux Roquebrunois une offre globale, riche et qualitative, à un coût accessible ». Cette initiative publique est assez unique et isolée au sein du territoire et même du département. Elle est donc totalement à la charge du contribuable et des familles qui paient en plus pour les cours. A noter, que si les rétributions des professeurs ont été votées lors d’un précédent conseil municipal, aucun bilan financier n’a été présenté à cette occasion.
Depuis un an, les associations qui proposent les mêmes activités que l’école des arts ont été « invitées » : – soit à rejoindre l’école municipale des arts – soit à ne plus bénéficier des locaux municipaux. Selon la mairie » nous nous voulons pas de doublon de disciplines « . Il existe une préférence communale par rapport aux associations avec des biens publics qui sont ainsi mis en jeu pour développer des activités qui auparavant étaient gérées en associatif.
De même, le tarif de location des salles pour leurs spectacles de fin d’année (qui étaient gracieusement mises à disposition les années précédentes) est désormais payantes au tarif de 1244,40 € ( SEML Sarget), ce qui, pour une petite association est difficile voire impossible à financer. A noter que la gestion des salles de répétitions et de spectacles est gérée par la SEML Sarget.
Mais cette stratégie de monopole public ne se limite pas au domaine de l’art. Le choix, ou plutôt l’ultimatum, avait déjà été utilisé pour l’école de Tennis Club des Issambres (TCI) qui a été ainsi obligée de fermer. Depuis le site a été repris par la commune,
Le club est en voie de liquidation judiciaire. Les salariés sont en procédure pour défendre leurs droits (1ère audience le 8 avril). La mairie est restée sourde face aux demandes de maintenir le TCI dans ses installations. En urgence, un nouveau club situé à la Gaillarde dans la résidence Touristra a été créé et des locaux privés ont été trouvés pour les autres associations. www.issambrestennisclub.jimdo.com www.issambrestennisclub.jimdo.com
Le système associatif repose sur une loi 1901. Les associations de la commune fonctionnent avec des bénévoles, une ambiance, des animations, et donc des adhérents. Il y a obligation légale pour les mairies de fournir des locaux pour leurs activités.
CE QUE NOUS CONSTATONS :
Un démarrage « très poussif « de cette école municipale pour certaines activités malgré un matraquage publicitaire. Voir en annexe la ventilation des participant(e)s selon les disciplines.
Il existe environ 1500 enfants scolarisés sur la commune. Ils sont les « principaux usagers » de cette école. Pour 21 professeurs, on peut estimer que seul 10 à 15% d’entre eux environ y participent. La section musique, la danse jazz et Zumba sont les plus fournies (il n’existe pas d’école, d’associations ou de professeurs privés de musique ou de Zumba), mais le théâtre compte 33 participants (bande son peu audible), et les autres activités comme le chant ?
Les salles réservées à l’école des arts sont le plus souvent inexploitées ainsi que les anciens courts de tennis quasiment déserts, fermés les 3/4 du temps.
CE QUE NOUS DENONCONS :
- L’absence de libre choix pour une activité donnée : il s’agit d’une entrave à la libre concurrence avec pour conséquence à terme le risque d’une augmentation des prix d’adhésion du fait de la situation monopolistique. De même on peut s’étonner, à l’heure d’une réduction de toutes les dépenses publiques et d’une privatisation de nombreux secteurs, d’une telle initiative publique monopolistique.
- Le tarif de location des salles de spectacle municipale pour les associations : celles-ci ont déjà été payées par les contribuables ! En effet, une association qui va devoir acquitter 1244,40 € augmentera le tarif de ses entrées, ainsi le contribuable spectateur paiera deux fois la salle : par ses impôts et par son billet d’entrée !
- La rénovation de l’ex-local des jeunes de la Bouverie en salle de danse luxueuse uniquement destinée à l’activité danse de l’école des arts, au frais du contribuable le plus souvent fermée :
- Une publicité à outrance : « mobilier urbain, revue municipale, flyer, panneaux d’indication,… » en faveur de l’école des arts sur toute la commune au frais du contribuable.
- Les adhérents lésés : les enfants sont majoritairement présents dans ces associations, de ce fait ne pourront pas suivre leurs professeurs (avec qui ils ont souvent établi un lien affectif) si ceux-ci ou celles-ci ne peuvent plus continuer leurs activités. De plus, il faut savoir que lors d’activités périscolaires artistiques, les professeurs de l’école des arts ont l’autorisation de récupérer les élèves au sein de l’école, ce que ne pouvait pas faire les associations auparavant ! (sorte de nouveau passe droit). Les NAP, nouvelles activités periscolaires (3,5 Euros la séance)
- Le risque de conflits d’intérêts potentiels favoriserait l’intérêt personnel des élus et de leurs proches au détriment de l’intérêt général
- L’absence de bilan financier disponible et de « business plan » : combien d’adhérents pour atteindre l’équilibre par exemple ?
- Il faut savoir qu’une tarification de location des salles est en train d’être proposée aux associations, tarifs exorbitants et dissuasifs (Ex: 90€ l’heure au gymnase Suzanne Régis), ce qui va considérablement augmenter les cotisations à ces associations.
LES QUESTIONS QUI SONT POSEES A LA MUNICIPALITE
- Pourquoi supprimer les activités associatives destinées à enseigner et promouvoir l’art ? La diversité de choix est un principe fondamental de notre république, de plus la concurrence favorise l’émulation ainsi qu’une baisse des prix.
- Pourquoi les locaux récupérés par l’école des arts sont-ils le plus souvent fermés ? Et le prorata élève/professeur anormalement bas pour certaines disciplines ?
- Quel est le bilan financier de cette école ?
- Avez-vous le taux de réponses et les résultats du questionnaire que vous avez distribué dans les boites aux lettres (voir pièce
jointe)
CE QUE NOUS PROPOSONS
- Faire un collectif inter associatif de défense des associations avec un représentant qui serait LA ou LE correspondant avec la mairie.
- Restaurer la pluralité des initiatives d’enseignement de l’art : associatives et municipales.
- CREATION POTENTIELLE d’EMPLOIS : 10 à 15.
LES ASSOCIATIONS DE DANSE ne sont plus subventionnées depuis Avril 2016 : 0€ pour l’association Extra’ vadanse et Entre chats (150 jeunes adhérentes). Par contre, le conseil municipal donne à des associations plutot sportives orientées mécaniques qu’artistiques :
voire meme à à une association (un enfant de 10 ans !) de Karting en dehors de la commune : LORENZO CIONI KARTING (L.C.K). Voir plus bas. CN du 26 Avril 2016
TEMOIGNAGE D’UN RESPONSABLE D’ASSOCIATION LOCALE DE SPORT sur FB :
Les associations et les personnes qui vivent au village et qui essaient de faire les vivre doivent se débrouiller seules et en plus les subventions sont revues à la baisse tous les ans.
je suis bien placé car je m’occupe d’une association de sport à destination d’un large public sur le village et les demandes d’organisation sur le village sont galères et sans aides financières d’où de nombreux projets dans les cartons.
peut être verront ils le jour grâce à une illumination de notre commune?
ANNEXES
Création de l’EPA DES ARTS à compter du 1.7.2016, 20 professeurs au lieu de 6. Au conseil d’administration : 4 représentants de la Commune (élus) + 12 personnes qualifiées , 1 directeur plus 1 directeur Adjoint –
Effectifs donnés lors du conseil municipal de Mars:
THEATRE : 33 élèves dont 22 en NAP, periscolaire (bande son peu audible), 3 professeurs
MUSIQUE : 141 participants 9 professeurs
DANSE : 205 participants 9 professeurs
21 PROFESSEURS en tout
Il faut savoir:
qu’un(e) élève peut participer à plusieurs activités,
qu’un(e) élève dans une section de danse devra obligatoirement pratiquer une deuxième en option (ex: classique, inscription en Jazz), cela ressemble beaucoup à de la vente forcée !
LORENZO CIONI KARTING (L.C.K). Objet : promouvoir l’image du karting, faire toutes opérations de marketing, recevoir des subventions auprès des organismes d’état, des départements, des communes et autres, recevoir des fonds soit par mécénat, soit par sponsoring auprès de sociétés et de tierces personnes afin d’aider le pilote de kartinglorenzo cioni, lors des entraînements et des compétitions régionales, nationales et internationales, acheter le matériel pour le pilote, le préparer, l’entretenir et le revendre. Siège social : Appt 27 Villa Solenne, 700, avenue de Provence, 83600 Fréjus.Date de la déclaration : 28 avril 2015.
LETTRE PARUE DANS LE JOURNAL DES ASSOCIATIONS DE LA COMMUNE en 2015 : « tout et son contraire »
Avant tout je regrette le peu de réponses aux divers questionnaires. Dommage !
La question posée ne correspond pas tout à fait aux éléments proposés. Peu-t-on jouer, danser et chanter librement à Roquebrune, ma réponse est Oui. Je peux danser, chanter et jouer librement avec mes amis ou en famille.
Par contre face aux éléments proposés, la question devrait être différente.
Est-ce qu’à Roquebrune, les moyens mis en place par la collectivité permettent aux enfants de jouer, danser et chanter librement ? Et là, ma réponse devient négative.
Une institution qui détruit les concurrents pour imposer une méthode unique sous contrôle unique ne s’appelle plus une démocratie. Un simple regard vers l’histoire d’hier, mais également d’aujourd’hui dans certains pays d’Amérique du sud ou d’Asie, voir d’Europe de l’Est , nous permet de juger des conséquences. Le monopole sur une démocratie s’appelle une dictature. Ou commence-t-elle ?