Qu’ont-ils fait de leur vie ? Sociologie et Psychologie des politiques.
La quintessence et le mérite de la démocratie suppose toutes personnes, de quelques conditions que ce soit, puisse représenter le peuple, mais malheureusement le plus souvent c’est n’importe qui et n’importe quoi.
Beaucoup y viennent pour leur propre intérêt, ou par ce qu’ils s’ennuient à la retraite. Pour les autres, afin de comprendre les femmes et hommes politiques, il faut analyser leur caractère mais surtout se pencher sur leur passé professionnel, leur parcours, leur diplôme, leur compétence, leurs véritables intérêts pour le collectif.
Et là, c’est souvent le vide. On en vient à la conclusion que la vie politique est une chance pour celles et ceux qui n’ont pas réussi professionnellement (confère le sémillant Bardella qui n’a jamais travaillé de sa vie, sans réel diplôme) et qui n’ont jamais été capable ou ne sont jamais passés par les fourches caudines de l’expérience de nombreuses heures de travail, de ses contraintes, de la gestion, du management humain essentiel quand on accède à un quelconque fonction de responsabilité.
Avec un peu de brosse à reluire, les perdants de la vie, celles et ceux qui souvent sont limités intellectuellement ou qui sont incapable d’effort dans le travail, arrivent facilement à se faire élire, dans un monde ou la politique n’intéresse plus grand monde. Seuls 20% des roquebrunois ont voté pour l’équipe municipale en place.
Des médiocres au pouvoir, ce n’est jamais bon. Ils se voient doter de pouvoir qu’il ne maitrise pas. Ils n’arrivent pas à comprendre qu’une remarque, une critique constructive envers leurs actions n’est pas une insulte. Incapables d’analyse, de débat et de pondération. C’est souvent d’ailleurs le ferment de l’autoritarisme.
Puis il y a celles et ceux qui accèdent à ce pouvoir pour des visées clairement financière qui précipitent la collectivité dans le gouffre de la dette. Inutile de citer les tristes noms de notre passé.
Pourtant, ils gèrent notre argent et c’est tout le paradoxe.
Arrêtons de subir et passons à l’action citoyenne, si il le faut de la résistance, car on ne peut laisser la médiocrité nous imposer leur frustration et leur faille narcissique, il y a des psy pour ça, mais encore faut-il avoir le courage pour eux de pousser leur porte, et le courage, c’est pas ce qui les caractérise non plus.
Existe t-il une différence entre un « habitant » de Roquebrune et un « citoyen » de Roquebrune ?
Si on compte en nombre d’habitants, nous sommes environ 12.000 hab. sur Roquebrune mais si on compte en terme de « citoyens », sommes nous réellement 12.000 citoyens ?
Convient-il de différencier les deux termes ? Si l’on se réfère à la définition du dictionnaire, les deux termes sont strictement superposables: un citoyen qui réside dans une commune est un habitant cependant de notre point de vue, il existe sans doute une différence de taille si l’on se place d’un point de vue de l’engagement et de la participation.
L’habitant est celui qui réside sur le territoire de la commune, qui est inscrit sur les listes électorales et qui éventuellement paie ses impôts (si ses revenus le permettent) et qui bénéficient donc des services publics auxquels il a légitiment droit.
Le citoyen de Roquebrune est aussi un habitant mais il participe activement à ce que les devoirs et droits des habitants soient respectés. Il participe soit en se faisant élire mais plus généralement en s’investissant dans le débat public et donc dans la place publique (le POLITIS des grecs) que ce soit dans les nouvelles formes de débat participatif ou lors de manifestations publiques de défense du citoyen.
Concernant ce dernier point fondamental de notre vie démocratique (qui est le droit de manifester), notons l’écart entre le nombre d’habitants en désapprobation et le nombre de participants physiquement présents.
Nous pointons ici la vraie différence sémantique entre les deux termes.
Mais est-il facile pour tous d’être des citoyens si l’on retient cette notion politique du « participatif » ? Comment faire entendra sa voix ? Est-il facile de faire entendre sa voix ?
Non, ce n’est pas facile car les politiques ne sont guère réactifs une fois élu et il faut au préalable un apprentissage des règles et des devoirs et donc une éducation civique, morale et philosophique de base pour cela.
Il existe probablement un défaut d’enseignement de la citoyenneté à l’école (la philosophie n’est abordée qu’au lycée, ce qui est déjà bien trop tard pour éveiller les consciences citoyennes). Même si l’éducation civique est au programme, elle n’est sans doute pas suffisante pour devenir un citoyen dans le sens participatif.
A Roquebrune, tout est fait pour ne pas exprimer sa voix. Il n’y a pas d’espace pour cela: les conseils de quartiers sont rares et verrouillés, les conseils municipaux se déroulent le matin quand les actifs travaillent, les maisons citoyennes n’existent pas, les répressions (procès) et intimidations contre les lanceurs d’alertes sont fréquentes…
Ainsi donc, pour devenir citoyen, il est nécessaire acquérir des notions du vivre ensemble qu’apportent soit les religions (mais nous sommes un Etat laïc), soit la philosophie : qu’est qu’autrui ? qu’est-ce que l’argent ? qu’est-ce que la violence ? … (Notre Président de la République, Emmanuel Macron, ne se réclame t-il des plus grands philosophes pour mener sa politique ?).
Autant de thèmes que l’association SEVE lancée par Frédéric Lenoir essaie de promouvoir auprès des enfants au niveau national.
Ainsi donc, saluons l’initiative des ces roquebrunois « ambassadeurs » afin que nos enfants apprennent à se détacher d’une société de consommation toujours aussi vorace et deviennent ainsi des citoyens habitants qui participent à ce Roquebrune devienne une vraie commune démocratique et non autocratique comme elle semble l’être actuellement.
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