C’est fou l’habilité de certain.e.s de s’inventer des trophées, des gloires et des hagiographies dignes de Madone éplorée.
Josette Mimouni est incroyablement douée pour se présenter en mère moralisatrice, et ça marche chez certains
. Ses (rares) fidèles sont en adoration. Pour beaucoup, « elle fatigue » par ses interventions intempestives.
Conseillère municipale d’opposition de 2014 à 2020 et Conseillère Départementale de 2015 à 2021, elle est incapable d’appartenir à un collectif tant elle est personnelle. Pour cela, en 2020, elle se fait virer « d’ensemble Roquebrune » par Masson et Cayron, depuis c’est la haine entre eux. Elle nous traite de tous les noms car on la dérange sur son perchoir de forte estime de soi, alors que l’on devrait collaborer (on a toujours tendu la main). Mais depuis la perte de ses deux plus fidèles lieutenants, elle est en roue libre, sans aucune modération. Elle s’est même rapproché de Laurent Gregoriou, car ce dernier a employé son petit-fils au restaurant du lac. Laurent, pilier du Système Jousse, est redevenu fréquentable, alors qu’il est le directeur de campagne de la RN Lechanteux. En fréquentant ce type de personnage Josette Mimouni ouvre un boulevard au RN et les légitimise.
Nous n’aimons pas les leçons de morale qui nous font horreur, avec des phrases de type « irrespect total » et de « honte à vous » a gogo envers nous. Il est important de revenir sur les faits qu’elle enjolive à son profit et d’y apporter quelques (gros) bémols.
Donc oui, si elle a été un élément majeur de la démocratie locale dans notre commune et elle a contribué à assainir l’atmosphère viciée des municipalités successives, mais il est temps de démystifier et de corriger ses allégations avec des arguments moins reluisants.
Point 1 : la carte 17
C’est son principal fait d’arme qu’elle s’attribue totalement, injustement. Elle dénonce régulièrement que l’on récupère son travail mais elle a fait la même chose sur cette affaire.
Les faits : il s’agit d’une carte essence utilisée frauduleusement par Jousse à l’origine de sa destitution. Or les faits ont été découverts par Monsieur Bouvard alors Trésorier de la municipalité qui a démissionné compte tenu de l’irrégularité, mais qui n’a pu porter l’affaire devant les tribunaux pour des raisons de santé.
Elle l’a fait, mais c’est une belle récupération qu’elle omet souvent de préciser.
Quand aux autres condamnations de Jousse, elles sont dues à des restaurateurs et à un autre conseiller municipal.
Elle crie toujours qu’il y a plein de « casseroles dossiers » mêlant l’équipe actuelle, mais elle a été déboutée dans l’affaire du Port.
Point 2 : Conseillère Départementale « à l’insu de mon plein gré« .
Elle se présente comme une citoyenne et dit ne pas être une politique. Facile, c’est dans l’air du temps.
Elle a été élue car « on l’a forcée« , aux Départementales de 2015 « parce que sinon c’était LOTITO« , l’art du sacrifice rémunérateur.
Elle, qui venait d’arriver sur la commune et qui succédait à Serra ne connaissait pas vraiment le canton. Pensez-vous qu’elle s’entoura de personnes compétentes ? Non, comme à son habitude, elle reste solitaire car difficile pour elle de faire un travail collectif tant sa personnalité est suffisante.
Elle n’a jamais sollicité ni Serra, ni des personnes avisées de la commune ou du canton. Et cela s’est ressenti dans les actions anémiques du Département sur Roquebrune durant son mandat. Elle était toujours sur Fayence avec son colistier, surtout pour la fête de l’andouillette, rarement sur Roquebrune.
Si l’on compare son bilan au bilan départemental de Serra, son prédécesseur, il y a un hiatus impressionnant, presque le zéro absolu.
Pont 3 : Comment s’inventer une hagiographie avantageuse ?
Elle est arrivée dans les années 2000 sur la commune, venant de Paris, elle s’est installée aux Issambres.
Elle prétend être à l’origine de la première chute de Dominique Strauss Kahn dans l’affaire de la MNEF.
Nous avons consulté tous les articles disponibles et son nom n’apparait nul part. Si elle a bien participé à l’instruction du dossier, elle n’en a été qu’une actrice mineure.
Pont 4 : Une passion pour les comptes mais un intérêt limité pour la commune ?
En tant qu’ancienne experte aux comptes, elle adore les chiffres, les tableaux et les bilans mais cela suffit-il à déclarer son amour pour la commune ?
Selon elle, son travail n’est pas reconnu et elle adopte une attitude victimaire : « les roquebrunois ne me disent pas merci » attitude très fréquente rencontrée chez les manipulateurs destinée à attendrir les naïfs.
Ce manque de générosité, les roquebrunois le sentent et l’ont exprimés en 2014 lors de l’élection municipale puisque sa liste a perdu derrière Jousse pourtant englué dans les affaires jusqu’au cou.
Pont 5 : L’art de ne pas assumer = c’est toujours la faute des autres.
Lors de l’échec aux municipales de 2014, « ce n’était pas ma faute car les listes étaient truquées« . L’élection a pourtant été validée.
Pour justifier son inaction départementale, elle prétend que c’est son Président qui a bloqué les projets contre Jousse. En fait, c’est elle qui les a bloqués en représailles et ce sont bien nous citoyens qui avons payé nos impôts aux Département sans rien recevoir (mis à part quelques mètres de bitume et une cantine locale au collège).
Lors de la rédaction de notre livre vérité sur les affaires de la commune, elle nous a livré quelques éléments mais lorsque l’impression était lancée, elle a eu peur, elle s’est désistée, et a demandé que son nom soit retiré et n’a pas assumée. Courage, fuyons.
Pont 6 : L’art de la manipulation et une pipelette hors normes.
Elle met la zizanie dans « Ensemble Roquebune » avec des graves dissensions avec Jean Cayron qui ont couté l’élection municipale à ce groupe en 2014 et dans notre groupe, elle a envoyé ses plus fervents admirateurs sous le masque citoyen afin d’essayer de le torpiller, ce qu’elle a réussi que partiellement.
» Vous ne représentez rien » nous adresse t-elle en message. Les citoyens du groupe qui travaillent dur pour préparer notre avenir ont apprécié cette attitude hautaine et méprisante que d’autres ont également éprouvé.
Elle se répand partout sur les réseaux sociaux, on ne sait plus si elle parle en qualité d’ex conseillère départementale, d’ACCR, d’elle même ? Une confusion dans les rôles et les fonctions.
Mais ses commérages lui ont valu une condamnation par la justice pour diffamation envers M Joel Pasquette.
Elle prétend à la probité alors, elle aurait du démissionner : « Un élu condamné ne doit plus exercer » est un principe fondamental pour nous.
Point 7 : Une connivence avec le système Masquelier ?
Malgré une hostilité de façade, on se pose la question de ses relations avec Masquelier qu’elle a rencontré plusieurs fois. Celui-ci possède des informations que seule, elle, détenait (notamment l’ex-composition secrète de notre groupe). Une porosité qui nous fait poser des questio
ns.
Elle loue Luc Jousse qui est intelligent et courageux, et son ex-collègue au Département Guillaume Décard qui n’est autre qu’un pion du système Masquelier.
Tout cela est troublant.
Point 8 : Un égo démesuré
Elle publie un article dans la presse People : « Comment j’ai fait chuter mon Maire « . Risible.
Point 9 : une idéologie à droite de la droite pour plaire aux électeurs FN RN
Ces interventions sans compassion, sans concession sur les réfugiés et les fonctionnaires font qu’elle se situe à droite de la droite, tendance Retailleau, même si elle se défend d’être encartée, une position prise pour plaire aux Roquebrunois « parce qu’il y a le FN RN« . On adopte des stratégies mais les vraies convictions ?
Point 10 : Des accusations infondées
Elle accuse Mr Amado, qui s’était déclaré aux municipales de 2020, d’être responsable du décès de deux touristes dans la crue subite de la Garonnette aux Issambres en octobre 2018.
Jouer sur ce drame pour des raisons politiciennes est révoltant.
En conclusion,
Nous lui devons beaucoup mais nous risquons de lui en vouloir beaucoup si elle persiste dans ses travers idéologiques et narcissiques.

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