Se loger pas cher et en étant respectueux de l’environnement

MUNICIPALES 2026


DOSSIER 10 : L’IMMOBILIER pas cher et respectueux

PROGRAMME « S.Au.V » POUR UNE TRANSITION CITOYENNE en 2026.

S pour simplicité (vie simple mais riche de créativité), Au pour Autosuffisance, V pour vulnérabilité (aide aux plus démunis)


NOS PROPOSITIONS

MORATOIRE IMMEDIAT DE TOUS LES PROJETS IMMOBILIERS avec l’avis d’un démographe spécialisé car :

600 à 800 logements sont prévus au Perussier, à San Peïre et au Renouveau (soit 1800 à 2000 nouveaux habitants) et :

  • Aucune construction d’école (surcharge de celle de la Bouverie), de cantine, de crèche, d’extension du centre aéré ne sont prévus,
  • Aucun aménagement routier ou durable (deux roues),
  • Aucune infrastructure sportive ou culturelle (sauf la honteuse couverture des Tennis de la Bouverie),
  • et surtout aucun plan pour l’approvisionnement en eau douce (avec une aridité qui va en s’accélérant) ou de construction ou d’extension d’usine d’assainissement (celle du Fournel est à son maximum de capacité). Bientôt faudra t il dans l’urgence rouvrir celle de la Bouverie abandonnée (photos) avec tous les inconvénients d’odeur pour les riverains ?

NOS PROPOSITIONS :

  • Préserver les sols et l’environnement (limitation des déchets, pollution atmosphérique)
  1. Limiter la construction de lotissements de maisons individuelles aux larges surfaces qui consomment beaucoup de terres arables. Privilégier les petits immeubles ou les lotissements compacts à t56158246_2097628443860413_4930287517078388736_oaille humaine.
  2. Favoriser l’implantation de maisons en Bois (appelé micro maisons ou « tiny house ») mobiles, qui peuvent être implantées sur des zones non constructibles, pour des prix de l’ordre de 30,000 Euros sans taxes foncière et que l’on peut facilement déplacer. Ces maisons sont fabriquées partout en France voire même on peut étre livrer en Kit.
  3. Favoriser une menuiserie locale qui puisse concevoir ce type de logements (et le recyclage des tissus pour l’isolation).
  4. Favoriser les locations des maisons ou habitations secondaires , nombreuses aux Issambres notamment, souvent inoccupées l’hiver, pour éviter le trop de constructions vides.
  • Faire une vraie maison citoyenne d’information, d’échanges d’idées, d’échanges, de relooking et de petites réparations de l’électro ménager = « maison de la transition ». Le village des talents créatifs est à suivre (voir article).

 

  • Développer un éco hameau (voir plus bas)

Ce logement idéal permet de mettre rapidement à disposition des logements sociaux notamment et d’éviter la spéculation immobilière en cas de fortes demandes.2016-01-Zac du Bougnon-P1020462

Il s’agit ainsi de favoriser les éco-quartiers dans chaque lotissement de la commune : « vers zéro carbone, zéro déchet ». Faire une expérience d’éco-hameaux avec des maisons bio.

  1. Autres actions :
  2. Bilan énergétique de chaque maison de plus de 20 ans, avec une incitation voire une obligation avec des propositions d’isolement thermique.
  3. Effectuer un vrai bilan carbone individuel.
  4. Organiser de nombreuses activités citoyennes autour de la transition, dès l’école.
  5. Les grandes actions de la commune, dont le PLU, sont décidées en démocratie participative et non représentative, avec les habitants.

La carte postale est magnifique: une villa secondaire des années 80 de 5 pièces avec une pelouse verte et une piscine miroitante avec une grande terrasse autour, une climatisation douce l’été et une cheminée au bois qui chauffe bien l’hiver.

Pourtant ce rêve, que certains ont pu s’offrir grâce à un travail souvent acharné, est à double tranchant car en 2010, ce couple est inondé jusqu’au premier étage et la toiture est partiellement arrachée en 2017 (épisode venteux). L’été 2017 a comporté 8 épisodes de pics de pollution (air paca) et une période de sécheresse intense de 5 mois sans pluie avec des tarifs de l’eau qui augmentent considérablement.images

Le lien ? Peut être pas, mais sans s’en apercevoir nous creusons peut être notre propre tombe.

Quels sont les éléments de cet habitat qui potentiellement concourent à ces désordres :

  • Piscine : consommation d’eau, d’électricité, relargage de produits chimiques de type chlore
  • Bétonisation : imperméabilisation des surfaces, arbres abattus
  • La climatisation est énergivore, en nucléaire et carbone
  • La fumée de la cheminée dégage des particules fines. Interdire le chauffage au bois lorsqu’il n’y a pas de vents : facteur de pics de pollution l’hiver.
  • Gazonconsommation d’eau considérable
  • Villa secondaire de 5 pièces : inoccupée la plupart de l’année, une surface conséquente qui nécessite un entretien fréquent donc polluant
  • Années ’80 : souvent mauvaise isolation sans panneaux solaires, ni récupération des eaux de pluie.

TOTAL : un bilan carbone largement négatif, une consommation d’eau importante, une consommation nucléaire, une augmentation de la vitesse d’écoulement des eaux de pluie facteur d’inondation dévastatrice.

Devons nous culpabiliser ?

NON, nous héritons d’une période d’hyper consumérisme effréné pendant laquelle les problématiques d’environnement n’étaient pas aussi préoccupantes.

Et faire le deuil de ce décor et de ce type de confort ?

OUI et NON, il faut juste l’adapter en conséquence et ne pas renouveler les erreurs du passé, en éliminant le superflu, en sacrifiant une partie de notre confort et en réfléchissant plus globalement à ce que nous avons réellement besoin pour être heureux.


Concernant la politique générale du logement, depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, nous avons commis de graves erreurs environnementales mais aussi sociales.

En effet, le logement secondaire (le plus souvent inoccupé) a pris une place considérable dans notre commune et la carence de logements sociaux et la spéculation ont fait que de nombreuses familles défavorisées ne peuvent plus se loger correctement à un prix raisonnable.

Le béton règne en maitre , défigurant parfois le littoral et le paysage (voir photo). Il est là pour des centaines d’années, à moins d’un ouragan … (probable vu l’état du réchauffement de la mer).DSC01751

Mais depuis 20 ans, les données environnementales et nos modes de vie ont changé : moins de richesse pour les Français, des actifs plus mobiles, des inondations catastrophiques, des changements climatiques avec alternance de tempêtes et de sécheresse-canicule.. et tout cela est fait pour s’amplifier.

Ainsi le paradigme de la résidence secondaire en béton avec piscine individuelle à débordement fait encore rêver mais ne correspond plus aux données environnementales et aux attentes des citoyens responsables.

Pour répondre point par point aux différentes pollutions, certains en ville ont développé des éco-quartiers avec un objectif de « zéro carbone, zéro déchet ». En zone rurale, ce sont des éco-hameaux, avec pour les deux, une recherche d’autonomie.

 Ainsi, pour l’avenir, il s’agit de fournir à chaque citoyen un logement :

  • éco-responsable par exemple en réduisant l’arasement et le bétonnage des surfaces naturelles en s’appuyant sur des matériaux directement disponibles et éco-compatibles (bois, paille, …)
  • économe en eau, en énergie et en production de déchets ultimes à enfouir ou à incinérer.
  • donc peu cher.

Aujourd’hui beaucoup de citoyens veulent des maisons ou des habitations plus simples, plus petites (à chauffer, à entretenir), moins chères (mètres carrés) et aussi plus mobiles parfois. Avec des bassins d’eau (piscine) à volume limité voire pas du tout en favorisant les piscines municipales ouvertes tout l’année et non 2 à 3 mois par an pour les piscines individuelles.


LES ALTERNATIVES au béton

Si les PLU le permettent car la plupart sont liberticides et cloisonnant.

Quand on est un jeune couple et qu’on veut devenir propriétaire (avec terrain) avec moins de 50.000 Euros, on peut choisir ce type d’habitation :

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https://tinyhousefrance.org/prix-des-tiny-houses-fabriquees-en-france/?fbclid=IwAR0fhktxMWOrSq4RwjRAZJwJSOWsDbnVMHxj95314aAJrJUGM6D9BTkBvV8

 Ou alors :
Comment enrayer le bétonnage programmé (PLU) des surfaces qui seront ainsi définitivement condamnées et qui aggravera inéluctablement les conséquences destructrices des inondations ? Comment respecter les sols tout en construisant ? Comment permettre à des actifs d’accéder à la propriété à moindre frais ? Comment ne pas condamner les zones inconstructibles inondables à des déserts ? 

cabanes
Gilles Longo, adjoint de Rachline avait émis de construire des habitats sur pilotis. En bois, cela existe et pas que dans le delta de Mékong. Voici une photo prise dans la région et que nous a fait parvenir un citoyen. 
Permettre ce type d’habitat sur ces zones ? Sortir de l’impasse et d’un système destructeur pour notre Var, sortir des dogmes et des a priori. Cela serait une solution écologique et économique (développement d’une filière bois) pour celles et ceux qui ont le « goût du risque », qui veulent économiser et qui veulent prendre de la hauteur…

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