Petite enfance : ils en tiennent une sacrée couche !

LA SUPPRESSION DES ASSOCIATIONS POUR LA PETITE ENFANCE

Quelques mamans des Issambres on a fait une pétition pour essayer d’empêcher la construction du parking Julien Cazelles, aux Issambres, en face du port, mais sans succès.
Mme Jousse à l’époque nous a dit qu’il fallait regarder plus loin que notre petit bout de nez ! 

L‘association les pitchouns sambracitains a été fermée parce que il y a eu une maman qui faisait parti du bureau de l’association qui a signé la pétition.

Le carnaval pour les enfants a aussi été annulé car c’était l’association les pitchouns qui organisait le carnaval au parc Thérèse Cazelle.
Dommage que notre parc soit aujourd’hui bétonné.

Au village aussi ce n’est plus l’association « Les P’tits Bout’chons » qui assure l’activité de multi-accueil collectif, mais « l’EPA Roquebrunois de la Petite Enfance » qui est une structure municipale.

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Pourquoi avoir tué des associations qui fonctionnaient sans problème à la satisfaction des parents pour créer un EPIC qui fait pschitttt et qui se transforme en EPA avec, nous le verrons, une situation périlleuse pour ses salariés ?

Pour quel intérêt avoir mis fin à la convention avec l’association « les p’tits bouchons » qui gérait les crèches depuis de nombreuses années ? Savez -vous que depuis nos crèches ne peuvent plus avoir une « cagnotte  » et donc le moindre centime ? Auparavant la vente de photos (comme dans les classes primaires par exemple ) permettait une cagnotte pour l’achat de jeux ,jouets ….Les 3 derniers petits vélos d’ une des crèches sont là car offerts par un couple de parents !

A chaque conseil municipal, l’opposition municipale a toujours voté contre toutes les délibérations concernant les établissements et sociétés paramunicipales : SPIC, EPA, EPIC et bien sûr SARGET qui recherche le profit avec quel service pour les administrés ?

Donc, depuis le 1er mai 2016, les 4 crèches roquebrunoises sont donc reprises en gestion municipale. « Afin d’être au plus près des besoins de ses concitoyens et pouvoir suivre et faire évoluer, dans le temps, le service d’accueil de la Petite Enfance, la Municipalité a mis en place un Service Public Local de la Petite Enfance géré par un Etablissement Public Industriel et Commercial (EPIC Roquebrunois de la Petite Enfance) créé par la Ville. » 

L’organigramme ci dessous se trouve sur le site de la commune.14333809_10207387187734179_8686478699516253105_n Dans cette structure « petite enfance » l’ex maire avait fait nommer deux directeurs. Leur titre de directeurs leur a valu une augmentation de salaire. Quant à nous cela se traduira sans doute par une augmentation d’impôts.

Le préfet conteste en justice la structure EPIC et gagne contre la commune.

Elle passe alors en « EPA roquebrunois de le petite enfance » dont le but est moins commercial. L’EPA est régi par un Conseil d’Administration, composé de 6 membres dont 4 élus de la Municipalité et de 2 personnalités extérieures représentatives du secteur d’activité de la Petite Enfance.

On note aussi une disparition de l’agrément pour les aides maternelles qui devront donc passer obligatoirement par cette structure, elles et ils sont donc assujetti(e)s au bon vouloir de la municipalité.


UNE SACREE COUCHE !  Mars 2017

Avec l’EPA « petite enfance », les parents des enfants qui sont sur les crèches du Village et de la Bouverie doivent fournir, en plus du réglement mensuel, un certain nombre de fournitures supplémeantaires dont les couches. Ceci représente un budget non négligeable (voir roquebrune.com, liste des affaires à fournir par les parents).couche-lavable

Pourtant il existe un texte de loi régissant le fonctionnement des crèches relative à la prestation de service unique du Jounal Officiel du Sénat du 25/04/2013. Ainsi la Caisse nationale des allocations familiales impose aux structures d’accueil de la petite enfance de fournir l’intégralité du nécessaire d’hygiène, dont les couches, ainsi que les repas pour chaque enfant accueilli (La prestation de service unique correspond à une prise en charge par la branche famille de 66 % du prix de revient horaire d’un EAJ). Cependant, les parents peuvent fournir les couches et le lait infantile qui leur convient sous réserve que cela leur soit déduit des frais d’entretien de la structure.

En outre, la tarification établie par la caisse nationale d’allocations familiales (CNAF) implique notamment le respect de règles de facturation : la participation demandée aux parents doit être calculée en fonction de la présence des enfants et non pas sur une base forfaitaire.

La municipalité a décidé de se conformer à ces lois, mais aucune couche n’est encore arrivée à ce jour, en novembre et les parents doivent toujours en apporter.


LA GESTION ALEATOIRE DE L’EPIC – EPA : 2 mois de salaire à rembourser !

En septembre, suite à de nouveaux errements dans la gestion administrative de notre commune, le personnel du pôle « petite enfance », c’est-à-dire la totalité des salariés des crèches, ont été mis en demeure individuellement par la perception de rembourser leurs deux derniers mois de salaires sous 30 jours !

Ceci par courrier envoyé sous forme de relance sans que la perception concernée ne puisse donner d’explications.

Mesure prise bien entendu sans que personne ne soit prévenu ni de sache de quoi il s’agit, mais pour laquelle on imagine le désarroi du personnel

creche-bouverieconcerné dans l’incapacité de rembourser… et pourquoi ? Ce qui est sûr c’est que la machine administrative a déraillé, mais saura-t-on l’arrêter, là est le problème?

Ce sont quelques 50 personnes concernées, 50 personnes à qui on demande de REMBOURSER DEUX MOIS DE SALAIRE ! Nous constatons encore une fois le désastre de notre commune.

Nous avons une réelle pensée pour ces personnes qui travaillent et qui se retrouvent dans une situation financière et morale extrêmement difficile parce que des administratifs et des élus n’ont pas réfléchi correctement.

Les structures crèches associatives fonctionnaient bien, puis l’EPA municipal est arrivé et c’est de l’amateurisme.


CONCLUSION

Jean Paul OLLIVIER osera t’il avouer que la Préfecture a retoqué la création d’un SPIC et EPIC pour des activités liées à la petite enfance ? Que fait la batterie d’avocats payée avec nos impôts pour avoir une gestion administrative aussi calamiteuse ? Le système Jousse Ollivier voulait nous donner des leçons de gestion, on est servi !


 

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