La cantine s’est-elle améliorée ?

RENTREE scolaire 2019

Depuis des années dans notre commune, lors de toutes les rentrées, l’état de nos cantines scolaires a été un sujet le plus souvent polémique : prix élevé, qualité médiocre, quantité insuffisante, locaux trop petits, voire manipulation idéologique autour de la viande de porc sous l’ère du maire xénophobe…(voir notre dossier et témoignages plus bas).

Car nourrir ses enfants à l’école c’est à la fois un acte nutritionnel, un acte environnemental, mais aussi un moment de sociabilité et de partage. Les cantines des écoles (sous la responsabilité de la mairie) ne sont pas toutes dimensionnées pour cela et nous avons déjà rapporté combien la rotation des élèves dans des locaux devenus inadaptés, ne favorise pas une prise alimentaire équilibrée (on prend plutôt des sucres et du gras quand on est pressé de manger).

Depuis sa création, le collège Cabasse a toujours eu une cuisine centrale ce qui explique la qualité de ses repas. Sous l’ère Serra (à l’époque conseiller Départemental), il a été introduit du Bio et des produits locaux.

Concernant les écoles maternelles et primaires, il y a eu beaucoup de critiques sur le prix trop élevé (le plus élevé de la CAVEM pour Roquebrune) du prestataire. Repasser à une cuisine centrale, « Fait maison« , comme nous le souhaitons est un luxe car le repas passerait à un coût total de 6 à 10 euros par élève, comme au Puget et nous ne pouvons pas nous le permettre car trop de dépenses inutiles ont été engagées et les caisses sont vides (Les collectivités prennent en charge environ la moitié du coût des repas).

Le changement de prestataire pour les écoles s’est passé dans la douleur mais qu’en est-il à présent ? Les Menus proposent de plus en plus du Bio et du local et cela devrait s’accentuer dans les années à venir (lois) et c’est très bien.

Passer au « Bio local » n’est pas, malheureusement, encore d’actualité.

Les plastiques seront bannis en 2025 des cantines (100% des élèves ont du Bisphénol dans leur organisme), notons que l’école du village les a déjà éliminés au niveau des couverts mais les plats sont toujours réchauffés dans des plastiques, ce qui est le plus nuisible pour l’enfant.

Il faut aussi savoir qu’à compter du 1 novembre 2019, chaque cantine devra proposer obligatoirement un repas végétarien par semaine. Nous ne savons pas si le collège et la municipalité tiendront cet engagement, indispensable pour l’environnement et la santé (trop de viandes tuent nos artères et nos intestins, cancer, et tuent nos campagnes par la culture intensive avec pesticides, de soja ou de maïs).


Actualisation du dossier : FEVRIER 2019

Cantines scolaires à Roquebrune.

Les Directeurs d’écoles de la commune et les parents d’élèves de notre groupe remercient Xavier MONTOIS, sur le départ, Directeur municipal de la vie éducative, pour les efforts qu’il a déployé en faveur des écoles de Roquebrune et surtout pour l’amélioration de la qualité de la cantine scolaire. Il faut dire que lorsqu’il est arrivé on sortait de l’époque terrible et froide de non communication entre les écoles et la mairie du duo Béhague/Michau et d’un changement de prestataire qui ne donnait pas du tout satisfaction.51505948_987448288107476_4325897709140574208_n

Depuis les choses semblent s’être arrangées car les repas intègrent à présent des produits locaux (au grand dam des dames de cantine qui acceptent gentiment un peu plus de travail de coupes) et la proportion de BIO devrait progressivement augmenter (loi nationale).

Nous demandons toujours plus d’aide pour faire manger les petits car question légumes, si on n’est pas derrière ces bouts de choux, ils les refusent la plupart du temps. Nous demandons également que les plats ne soient plus réchauffés dans les barquettes plastiques qui relâchent des perturbateurs endocriniens: Bisphénol et Phtaltes délétères pour le développement de nos enfants.

Merci à lui donc et bon vent pour sa nouvelle carrière.


Actualisation du dossier : Octobre 2018

Nombre d’enfants fréquentent les restaurants scolaires des maternelles et des primaires gérés par la commune.

Deux problèmes étaient soulevés en septembre :

Celui de la qualité. Un petit groupe de parents du Village a pu manger à la cantine en compagnie de représentants mairie, et d’après les retours, dans l’ensemble le repas était correct, les portions correspondent a priori aux normes (mais on est sceptique sur ces dégustations. Faussement améliorées ?). Des parents ont mangé à la cantine de la Bouverie mardi dernier, suivi d’une réunion avec la mairie et les responsables de Scolarest. Ils ont constaté le manque de goût et les problèmes de cuisson des plats. Après, cela reste de la restauration collective. (Cette liaison chaude dans des barquettes surchauffées pendant des heures n’est pas des plus convenables en terme gustatif, avec un dessèchement des mets et en termes de perturbateurs endocriniens contenus dans les plastiques par exemple).

Le temps des repas trop court : trop d’enfants pour un temps restreint. Certains élèves ont des barres chocolatées et des biscuits dans leurs cartables pour ne pas faire de malaises l’après-midi car ils n’arrivent pas à finir leur repas.

On nous promet encore des améliorations qui devraient être apportées au self du Village et de la Bouverie.

Ainsi, nous avons une mauvaise gestion des locaux pouvant accueillir les élèves par une absence d’anticipation de construction de réfectoires adaptés à l’accroissement constant du nombre d’actifs depuis 10 ans et une qualité de repas « au moins disant » (sans doute dans le bas de gamme des repas proposés. Il y a une véritable opacité de décision sur ce choix) du fait d’un déficit communal abyssal lié à la gestion aussi somptuaire qu’inutile du couple infernal « Jousse Ollivier  » pendant 16 ans.

Au collège et au Lycée, l’avis positif est quasi unanime sur une bonne qualité, mais ce sont le Département et la Région respectivement qui gèrent la restauration scolaire et non la mairie.

Enfin, une petite lueur d’espoir semble se dessiner.


Cela faisait des mois voire des années que nous demandions un retour à la normalité dans nos cantines scolaires gérées par la commune.

Avec la pression de notre groupe et des parents d’élèves, nous avons enfin été entendu. M.Villette, Directeur Général des Services, aidé par Mme Levan et M. Montois  (les élus majoritaires ont été complètement en dehors de ce projet, sauf pour la photo bien sur; M Perrin du groupe d’opposition, agriculteur a également beaucoup œuvré en ce sens) ont fait le maximum pour qu’enfin nos enfants puissent manger local et sain, a priori.

Oui, a priori car il reste encore une étape fondamentale à franchir : passer au bio local, car nous ne savons toujours pas comment sont traités ces fruits et légumes. Rappel : le glyphosate sera interdit dans 3 ans, mais entre temps, certains agriculteurs l’utilisent encore. Nous voulons la transparence à ce sujet.

Commentaire du Directeur général des services : M Villette, Directeur général des services (Mars 2018)

Il y a un mois, j’avais posté ici-même un article sur l’expérimentation du circuit-court par le collège Cabasse.
Grâce à la ténacité de nos services, le plein soutien de l’ensemble nos élus, et l’interpellation constante des parents d’élèves, nous avons réussi en un temps record notre pari : nos cantines scolaires vont être approvisionnées par nos producteurs locaux en général, et surtout roquebrunois en particulier.
Dès animations sur le temps du repas sont également en cours pour lutter contre le gaspillage alimentaire, et nous avons revu les menus pour les rendre plus attractifs.
Mieux, notre prestataire va même utiliser les productions de nos agriculteurs pour alimenter d’autres cantines d’autres villes, dont Cannes.
C’est un encore petit pas vers l’autonomie alimentaire totale, mais nous y arriverons petit à petit.

 

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18 Septembre 2017 : Actualisation du dossier. Toujours aussi mauvais, toujours trop peu, toujours trop vite ?

« Nous sommes quelques parents à entendre les enfants exprimer une certaine insatisfaction pour la cantine de nos écoles primaires (gérée par la commune). Nous avons changé de prestataire cette année mais que pensent les enfants de ces nouveaux repas ? « 

Notre avis :

Qui a choisi le nouveau prestataire ? Sur quels éléments ? Certains conseillers municipaux ne sont pas au courant.

Il n’y a pas assez d’espace au réfectoire, ils n’ont rien ou pas assez anticipé malgré l’augmentation de 40% des élèves en 5 ans à la Bouverie par exemple. Et ce n’est pas faute de leur avoir rabâcher mais bon ce n’était pas ou n’est pas la priorité des dirigeants.

Au collège CABASSE et au Lycée du Muy, c’est délicieux.

Cela fait des années que ça dure ! On a l’impression qu’on nous a vendu du rêve ! Une cantine avec des repas bio ! Super et vachement tendance ! Oui mais en attendant la réalité semble tout autre et ce sont les enfants qui en pâtissent à un âge ou ils devraient manger correctement.DSC01664

Le fait que rien n’ait été fait jusqu’à présent pour ces problèmes récurents, montre bien l’intérêt et l’urgence d’agir convenablement. Nous ne sommes pas là pour accabler l’un ou l’autre mais faire prendre conscience de l’urgence de la situation à nos élus qui ont préféré mettre des œillères jusqu’à ce jour.

TEMOIGNAGES DE CITOYENS

Kelly Magination Mon fils m’a dit qu’il n’aimait pas trop ce qu’on lui servait cette année et son avis semble partagé par d’autres enfants. Les quantités sont pour lui insuffisante mais peut-être est-ce dû au fait qu’il soit à l’avant dernier service mais quand bien même….. D’autres enfants ne semblent s’en plaindre et il pourrait être utile d’avoir un avis général afin de pouvoir agir si cela s’avère nécessaire. »

San Drine Et bien ma fille trouve c’est enfin bon ! Que les légumes ont du goût. Elle mange à nouveau à la cantine des choses qu’elle aimait à la maison et qu’elle n’aimait pas à la cantine avant.

 Valérie Valdant-Soriano Ma fille ne mange rien non plus cette année ..
 Jeff Cynthia Pareil pourtant il se régalait et y allait volontier les années passées sans parler du temps top chrono que certains ont pour manger ( mon fils ma dit 10min et puis ça a sonné pour reprendre… )
Céline Piot Gally Ma fille est à la bouverie. Elle me dit que le bio c’est pas bon. Et souvent elle passe au dernier service, ils doivent manger en moins de 10 min avant de se fait mettre dehors et quand il reste quelque chose à manger. C’est inadmissible.
Tony Vaniglio Ma fille m’a dit ce jour qu’elle avait rien manger car lundi elle a mangé de la semoule : très sec
Et tous les jours elle me dit la même chose : pas assez et pas BON..15940574_1269715553093592_8217890442702761862_n

Pancho Dubulbe Bonjour. Mon fils m’a rapporté exactement la même chose. Il s’agissait pour sa part de billes de blé, très compact, faisant des morceaux.
Les fruits au dessert n’étaient vraisemblablement pas très apaitissants, flettris, voir moisis pour l’un de ses camarade. J’ai demandé à la plus petite ce qu’elle avait mangé comme dessert m’a répondu rien car il faut faire vite et on devait partir, du coup pas de dessert…..

Nathalie Exposito ma fille, déjà la fin d’année scolaire (mai et juin) les repas n’étaient pas terribles. Et ils n’ont visiblement pas le temps nécessaire pour manger correctement pour ceux qui sont au dernier service, que l’état de propreté des couverts,verres ,ainsi que les carafes d’eau laissent à désirer. Nous savons, que nos enfants ont du mal à manger et goûter certains légumes mais je pense qu’il serait bien d’informer la municipalité en tenant compte que les repas proviennent d’une centrale et ne sont pas préparés sur place…. Mais quel dommage de privilégier encore la rentabilité au détriment de la qualité alors qu’on nous bassine avec les produits bio. Si nous faisions travailler nos producteurs de légumes et fruits frais et de saisons (je précise), nos enfants mangeraient j’en suis convaincu, plus volontiers et pourquoi pas faire et mettre en place des ateliers culinaires. Alors qu’on nous parle sans arrêt de manger 5 fruits et légumes par jour. Je suis fille et petite fille de producteurs de fruits et légumes j’ai baigner dans la nourriture saine depuis ma plus jeune enfance.

Jurgen Vermeulen Jusque-là notre fils en CE1 a toujours aimé manger à la cantine, mais depuis ce début d’année plusieurs fois il s’est plaint car ce n’est pas bon et surtout il n’y en a pas assez. Hier il était privé d’entrée car il n’en restait plus, et restreint au niveau dessert car y en avait pas assez. J’espère que c’est juste un souci de démarrage et que ça va vite s’arranger!

Sab Fred Martinez Mon fils école la bouverie me dit pareil il ne mange presque rien c’est pas bon

Amélie Alix Mon fils m’à dit c’est pire que l’année dernière et toi qui mange de tout maman là tu ne mangerais rien c’est vraiment pas bon du tout et ma fille était ravie d’aller au collègue car c’est trop bon et au moins elle mange pas que du pain là bas c’est chaud quand même 

Céline Moussy Petroni Quand je demande à mon fils toujours même réponse : c’est pas bon !images

Poulette Cousin Mon fils est à l’école élémentaire de la Bouverie et ça va il aime bien les repas en général par contre il trouve les quantités un peu juste en effet.

Bénédicte Champavier La qualité semble y être par contre la quantité n’y est pas ! Mes enfants sont affamés quand on les récupèrent en fin de journée.

Céline Moussy Petroni Ça fait des années que l’on entend les mêmes choses…mon ainé est déjà en 4ième et même à son époque primaire c’ était : on mange mal, on a pas le temps, on nous presse ! Apparemment rien n’a été pris en compte depuis….et manger bio c’est bien mais manger bon c’est encore mieux !

Alexandra Mony Lavarini mon fils qui n est pourtant pas difficile pour manger et qui mange de tout, se plaint depuis ce début d année de ce qu’il mange a la cantine en me disant que c’est pas bon alors ça m’est égal de payer 10 cents de moins si c est pour qu’il mange moins bien, je préfère payer un peu plus mais qu’il mange mieux!!!

Sandrine Galasso Ma fille m’a dit que c’est encore plus dégueulasse que l’année dernière.

Bonsoir en tant que parents d’élèves au village nous avons déjà fait remonter l’information 
Nous avons renvoyé un nouveau mail ce matin 
Et justement nous avons contacté des parents de la bouverie pour savoir s il y avait que problème au village ou si c’était sur les 3 pôles

Valumba Krth Ce serait encore mieux si nous faisions travailler nos producteurs locaux : https://www.bastamag.net/Des-cantines-scolaires-100

1 mois plus tard : le 2 OCTOBRE 2017

Merci aux parents d’élèves d’avoir fait bouger, un peu, les lignes.
Des représentants des parents d élèves élus du village ont été reçus en mairie

Concernant la restauration scolaire , il y a un changement de prestataire et la mise en place a été compliquée .
A ce jour plusieurs ajustements ont eu lieu aussi bien côté prestataire que mairie
Il y a beaucoup plus de préparations ( les produits arrivent bruts il faut donc les éplucher les couper…) ce ne sont plus que des repas sous vide


Les plats végétariens seront en place à compter du 16 octobre
Tous les légumes sont cuits à la vapeur
Les cm2 accompagnent les cp à la cantine jusqu aux vacances de la Toussaint
Monsieur Montois se rend à la cantine chaque jour afin que les problèmes soient résolus le plus rapidement possible
Au village le refectoire devrait être réaménager et ne devrait pas tarder à fonctionner en véritable self donc les enfants auront la totalité du menu sur leur plateau ce qui n était pas le cas jusqu à présent
Les derniers enfants à manger sont tous passés à maximum 13 h au self
Les parents d élèves de la bouverie vont être également reçus par la mairie
Monsieur Montois a rencontré monsieur Berthiaud. qui lui a confirmé une nette amélioration depuis 1 semaine

Pour rappel:

  • Les menus de la cantine sont indiqués sur le site de la ville ainsi que sur les tableaux d affichage des écoles
  • A savoir une nouvelle cantine est en projet pour l école du village et la livraison serait prévue pour septembre 2019
  • Une commission restauration va être mise en place avec 1 représentant de parents d élèves par école la mairie et le directeur de scolarest
    Cela se déroulera 1 fois par trimestre.

MARS 2016 : Les « CANTINES  » (restauration) SCOLAIRES EN MATERNELLE ET PRIMAIRE SUR RSA.

La restauration des écoles est une compétence communale qui l’a confiée à la Société Elior (cotée en bourse) avec une cuisine centrale, avec un contrat de 4 ans , le contrat actuel court jusqu’en 2017, celle des collèges incombe au département (cuisine sur place). Avez-vous des enfants qui peuvent donner leur avis sur la différence de qualité entre le primaire et le collège ? D’après certains témoignages, il n’y a pas photos ! Le collège est bien meilleur. Pourquoi ?

Récemment, le cout des repas, le midi, en maternelle et primaire a été substantiellement relevé de 10 % de 3 à 3.30 Euros par enfant et par jour soit le plus cher du territoire (rappel 2015 : augmentation des salaires =0 Euro, inflation = 0%). Etes-vous satisfait(e) des prestations en maternelle, en primaire ? Les parents d’élèves ont-ils un droit de regard ? Connaissez-vous les commissions cantines ? Avez-vous les enquêtes qualité du prestataire ? Y a-t-il vraiment un équilibre alimentaire pour chaque repas ?

Souhaitez-vous une cantine en maternelle et primaire qui tienne compte des produits locaux, de saisons et /ou bio ?

Quelle différence de coût pour un repas entre un prestataire et une cuisine standard ? En fait pas tant que ça !

Merci pour les informations que vous pourriez nous communiquer sur ce sujet sur la page facebook de « roquebrune sérénité » (vous aurez la possibilité d’échanger entre vous dans le respect des avis des uns et des autres, en soulignant que seul compte l’intérêt de nos enfants)


ANALYSE DES MENUS du 22 février au 19 Mars 2016, école de la bouverie (maternelle) L’équilibre alimentaire est plutôt bien respecté. En restauration scolaire, l’équilibre alimentaire est très réglementé par une norme dite GEMRCN (c’est-à-dire le Groupement d’Etude des Marchés de Restauration Collective et de Nutrition). Néanmoins :

  • s’il y a un produit bio par repas, il n’y a pas de repas entièrement bio même de temps en temps,
  • la traçabilité de la viande notamment n’est pas mentionnée,
  • Aucun repas thématique,
  • le choix des matières grasses n’est pas indiqué,
  • les assaisonnements simples à base de citron ne sont pas très présents,
  • les cuissons vapeur ou à l’étouffé avec des aromates sont rares,
  • la liste des allergènes est mentionnée.

L’équilibre alimentaire est donc assuré. En théorie, et dans l’assiette seulement. Car au final, c’est l’enfant qui choisit de manger ou pas !

Quand aux produits locaux ? le discours d’elior est bien rodé ,  » nous préférons les produits locaux » mais dans la réalité c’est souvent inexact , premièrement de par le nombre de repas à servir mais également le cout du service, exemple le jour de la visite des parents c’était des brocolis surgelés originaires de Belgique …

Par contre, bientot les menus de substitution (sans porc, sans viandes) ne seront plus disponibles, et cela concerne 70 enfants. Ceci est une mesure stigmatisante pour les enfants juifs et musulmans.

LES INCITATIONS A MIEUX MANGER

Les incitations à manger mieux sont rares dans les écoles de Roquebrune. Ces actions (qui sont sous la responsabilité d’ ELIOR) permettent à l’enfant d’avoir un meilleur équilibre alimentaire et d’éviter le gaspillage. Les arguments pour les convaincre de respecter un bon équilibre alimentaire passent par des propositions de menus du jour, et/ou des choix dirigés. L’éducation nutritionnelle est parfois réalisée par l’infirmière scolaire et/ou les professeurs.

Il devrait y avoir des semaines consacrées à présenter plusieurs légumes de saison (leur culture, leur bienfaits nutritionnels, etc.), des conseils d’association de plats, des repas à thème mais tout ceci n’est pas fréquent.

Il existe parfois des visites de la cuisine d’ELIOR par des élèves mais la première chose qu’ils voient lorsqu’ils pénètrent dans le site, ce sont des boites de conserves empilées !

My beautiful picture

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Le travail sur le goût avec des ateliers d’éveil sensoriels, sont quasi inexistants. Ces ateliers donnent les meilleurs résultats auprès des enfants que l’éducation nutritionnelle.

Il manque aussi du personnel pour aider les enfants à gouter. De même les réfectoires sont à présent sous dimensionnés et le temps d’attente ainsi que les rotations des élèves ne favorisent pas un repas apaisé.

TEMOIGNAGE : le souci principal est qu il n’y a pas assez d’incitation par le personnel pour gouter aux plats proposés , non pas par ils ne sont pas impliqués mais par manque numéraire

LE COUT REEL DU REPAS SCOLAIRE A ROQUEBRUNE

Pour les écoles, il est de 3.30 Euros/jour/personnes/repas soit le plus cher du territoire depuis le 1 janvier 2016.

COMPARATIF :

Au Puget, le repas est de 2,60 Euros et c’est un cuisinier interne
Au Muy : 2 Euros 80, Saint Raphaël : 3 Euros par repas par jour

Collège André Cabasse : le repas, qui est payé 3 euros par la famille, revient à un coût total de 6,05 euros : la différence est supportée par le Conseil Départemental. Des 3 euros payés par la famille au collège,  1,92 euro est consacré à l’assiette, le reste est une participation aux frais divers (personnel, eau, électricité,..). Rappel : Roquebrune 614 élèves dont 525 demi pensionnaires, 85 % de fréquentation. Cette démarche s’inscrit dans la volonté affichée du « bien manger » objet d’une charte qualité. La qualité des repas est unanimement reconnu.

A noter que l’augmentation de 10% des prix du repas constatée sur les cantines scolaires des maternelles et du primaire de Roquebrune n’est pas due à une augmentation des tarifs d’ELIOR. Nous avons interrogé ELIOR qui refuse de nous dire le montant de facturation adressé à la Maire. C’est donc la mairie qui bénéficie de cette augmentation. A noter que dans le même temps la mairie a aménagé un dépose minute à l’école de la bouverie à hauteur de 155.000 Euros TTC .

LE CONTROLE DE LA QUALITE

Sur Roquebrune c’est la Société ELRES (ELIOR) qui produit les repas. C’est une société de restauration collective qui sert des écoles, des maisons de retraite, des entreprises…L’action de cette société a pris 25% en 1 an.

COMPARATIF prestataire versus cuisine en régie municipale

AU PUGET   c’est un cuisinier interne
– Pain fait par les boulangers locaux.
– Viande bovine née, élevée et abattue en France
– Un repas bio complet est servi une fois par mois.

BAGNOLS : cuisinier interne

LE MUY : société ELIOR, Saint Raphaël : prestataire SOGERES, FREJUS : société ELIOR

Au collège André Cabasse, c’est un cuisinier local avec des Produits locaux, de saisons le plus souvent.

Les enquêtes de satisfaction des prestations d’ELIOR se fait au travers de la démarche de l’Observatoire du Goût. Elior Restauration Enseignement évalue la consommation quotidienne des repas. Entrées, plats, accompagnements, desserts : chaque composante du repas est notée par la responsable d’office au regard de ce que les convives ont ou non consommé. Le résultat de ces enquêtes n’est plus disponible sur le site de la municipalité cantines.com depuis 2014.

Un questionnaire a été distribué aux enfants en novembre : les résultats seront transmis fin février à la mairie , on leur demandera une copie

Les parents d’élèves ont visité Elior en janvier 2016 et les cantines, les plats goutés sont jugés fades (Témoignage)

Les commissions cuisine ?  les comptes rendus ne sont pas disponibles au public.

QUE PENSER DE L’EXEMPLE DE LA VILLE DE MOUANS SARTOUX ?

La ville de Mouans Sartoux (06) est assez comparable en termes de nombre de repas servis par jour que Roquebrune sur Argens.

Elle propose depuis plusieurs années une cuisine de qualité dans les 3 cantines gérées en régie municipale et qui servent 1200 repas/jour 

Dans ce cadre le bio a été introduit progressivement composante par composante : Le coût moyen annuel d’un repas est passé de 1,90€ en 2008 avec 25% de bio à 2 €02 en 2014 avec 100 % de bio. Il est de 3,30 Euros sur roquebrune avec un seul produit bio par jour


REFERENCES :

http://www.nicematin.com/a/34353

http://www.reporterre.net/De-la-ferme-a-la-fourchette-trop

http://www.bioaddict.fr/article/restauration-scolaire-bio-le-bel-exemple-de-mouans-sartoux-a2695p1.html

Mouans-Sartoux cultive bio pour ses enfants

http://www.leparisien.fr/environnement/alimentation/cantines-bio-la-ville-de-mouans-sartoux-eleve-modele-09-09-2015-5014563.php

http://www.mouans-sartoux.net/menu-cantine

http://movilab.org/index.php?title=La_restauration_scolaire_durable_et_la_r%C3%A9gie_agricole_municipale

http://images.cantines.com/Publisher/publish/elior_bea_content/enseignement_b2c/villes/roquebrune/contenu_t%C3%A9l%C3%A9charg%C3%A9/roquebrune_odg_janvier2014.pdf

www.var.fr/manger-bio-et-local-


QUESTIONS ADRESSEES par e mail A Mme MICHAU (responsable des écoles, Municipalité) le 29 Février 2016, relancée le 13 Mars 2016.

Bonjour,

Pouvez-vous nous apporter les éléments suivants :

  • A quelle hauteur la commune finance-t-elle un repas ?
  • Pourquoi une augmentation de 10% des prix des repas cette année ? ce qui fait le prix le plus élevé de toutes les communes du territoire
  • Ou sont les enquêtes qualité et sont-elles régulièrement faites auprès des enfants ou des parents d’élèves ?
  • Où est la traçabilité des produits : elle est introuvable sur le site d’Elior et sur le site de la commune. Pourquoi si peu de transparences à ce sujet.
  • Existe-t-il des ateliers de découvertes du gout ou des actions de sensibilisation auprès des maternelles et des écoles primaires ?
  • Pourquoi n’y a-t-il pas de produits locaux comme cela est fait pour les collèges ?
  • Pourquoi n’y a-t-il pas de repas totalement bio comme dans les autres communes limitrophes ?

Toujours sans réponses le 13 Mars 2016


TEMOIGNAGES:

Recueillis sur Facebook « Roquebrune sérénité ». Première lettre des prénoms.

M :  Mes deux grands sont maintenant au collège est sont franchement très contents des repas et ils se régalent et ils mangent à leur faim contrairement au primaire ou en cm 1 et cm2 ils passaient au dernier service donc souvent pas assez à manger et c est arrivé à plusieurs reprises et niveau nourriture pas terrible après depuis qu ils sont enfants je suis une maman qui cuisine qu avec des produits frais et ils ne sont pas habitués aux boîtes ou aux surgelés

M :  Mes enfants ne se plaignent pas au contraire. …

S:  Moi elle ne se plaint pas mais elle rentre affamée à la maison !!!

E : Bonjour ayant travaillé en crèche de la commune et les repas sont les même qu’au primaire je peux vous assurer que le repas est vraiment pas bon du tout voir vraiment des jours impossible à manger .mon fils aîné est maintenant au collège il me dit maman au collège on mange c’est bon et copieux à la cantine du primaire il rentré tous les jours en me disant j’ai mangé du pain et de l’eau mon second est toujours au primaire et il est rentré hier en me disant maman c’était pas bon et les institutrices on dit heureusement qu’on a amené notre repas et les personnes de la cantine on dit oh heureusement c’est pas la même chose aujourd’hui pour nous

N :  pour ma part, ma fille au collège est ravie de la cantine, par contre mon dernier en primaire ne trouve pas ça super bon, doit manger vite et se lever sans arrêt pour chercher une fois les couverts une fois autre chose

V :  pour moi, ma fille avait fréquenté la cantine de la primaire et revenait affamée à la maison. Depuis qu’elle est au collège plus de problème. J’en ai une autre au lycée du Muy qui mange très bien aussi (cuisine sur place). J’ai déjeuné une fois au collège l’an dernier, et effectivement on est loin de la qualité des barquettes servies en primaire, c’était très bon

C :  les repas préparés par ces usines à bouffes ( elior , avenance ,sodexo …. ) ne peuvent pas être bons !!! ils sont fabriqués à l’avance entre 1 et 4 jours et réchauffés en plus des difficultés que représentent la fabrication d’une si grosse masse de repas. La seule solution pour avoir des repas de meilleures qualités est la cuisine sur place !!

A :  Mon fils au collège mange bien par contre ma fille à la cantine pas top je connais des dames qui y travaille et souvent elles me disent que ma fille n’a rien manger pourtant elle n’est pas difficile

C :  Il faut savoir que lors de la construction de l’école maternelle , des enseignants avaient émis l’idée d’un jardin potager pédagogique , malheureusement l’idée n’a pas été retenue

L :  Ça aurait été une bonne chose pour nos petits bouts voir que des tomates ne poussent pas en barquette, ils se régalent en plus à manger sur la plante et au moins une activité ludique pour pas un sous ( ou pas grand-chose du moins …) on aura peut-être le droit à des parcelles de potager à louer d’ici quelques temps

J :  C’est simple pourtant, il s’agit juste d’une volonté municipale (ou pas). Je connais certaines communes où le Maire en personne déjeune avec les primaires et les maternelles à la cantine de sa commune…

C : Notre fils qui est en CM2 se plaint beaucoup de la cantine. Nous avons l’impression qu’il se nourrit de pain (qu’il trouve très bon en revanche !).

J : Il paraît qu’au Puget les repas sont fait dans une cantine scolaire est redistribué aux autres écoles de la commune…comme quoi c’est possible

En tout cas effectivement les repas d’Elior pas top


LES PROPOSITIONS FAITES PAR LE GROUPE sur la base de l’exemple de Mouans Sartoux : Le coût moyen annuel d’un repas est passé de 1,90€ en 2008 avec 25% de bio à 2 €02 en 2014 avec 100 % de bio.

CREATION d’EMPLOIS: 15 à 20

  • Produire localement certains produits.
    Travailler avec les communes limitrophes sur un projet commun de plantation, récolte (Puget, Le Muy, Bagnols)
    Disposer des terres dans la plaine de l’Argens, En l’absence de terres disponibles, des carrés peuvent être plantés
    Embaucher une agricultrice pour cultiver en bio, une association d’insertion pourrait y participer
    Un projet école « cultivons bio »
    Conservation des productions : surgélation
    Vente des produits aux parents d’élèves lors des vacances scolaires
    Serres de plantations chauffées avec des énergies renouvelables
    Un budget prévisionnel sera établi dès que toutes les propositions auront été validées.

LE TEMPS DE LA RESTAURATION SCOLAIRE ET LE TEMPS DE LA LAICITE

DES QUESTIONS :

Des menus sont-ils distribués à intervalle régulier (tous les 2 mois ?) pour informer les familles des menus à venir ?

Existe-t-il un goûter ?

Menu : hors-d’œuvre, plat principal, fromage, dessert. Produits BIO et produits LABEL ROUGE signalés ?

Des informations sur la composition des plats proposés : les salades, les flans, les timbales, les poêlés,… ?

Des informations sur les produits fruits et légumes ?

Combien de BIO en pourcentage est introduit dans les assiettes et depuis quand ? (absence d’agenda 21 à R.S.A ?)

Des menus du soir, équilibrés avec les menus du midi, sont-ils suggérés aux parents ?

Comment sont élaborés les repas ? (répartition précise glucides, lipides et protides)

l’importance du volet plaisir et culturel à table est-il pris en compte ? (cadre, organisation)

  • Existe-t-il une diététicienne de la société titulaire du marché de la restauration ?
  • Existe –t-il une commission de la restauration scolaire qui examine et valide les repas : conseillère municipale chargée de la restauration scolaire, représentants des parents d’élèves élus, des directeurs d’école, des représentants de la direction jeunesse… ?
  • Une démarche qualité est-elle instaurée pour évaluer au quotidien le contenu des assiettes ?
  • Des animations et des actions spécifiques sont-elles organisées afin de développer le goût des enfants ?, afin de sensibiliser l’enfant et sa famille aux bienfaits d’une alimentation équilibrée ?
  • Existe-t-il des actions de formation pour les agents des restaurants scolaires ( appelés par ailleurs cantines !)ou les encadrants divers
  • Comment le respect des besoins de l’enfant (repas /détente) grâce à une présence bienveillante et professionnelle de l’adulte avant la reprise des apprentissages scolaires l’après-midi est assuré.
  • Le Projet éducatif Territorial (P.E.D.T) prend il en compte des activités pendant les temps de pause méridienne ?
  • Existe-t-il dans chaque restaurant des bornes de tri sélectif ?                                                          – Existe-t-il des animations sur le développement durable (voir aussi gaspillage alimentaire)? –Les enfants sortent-ils de la cantine scolaire et se sentant rassasiés ?
  • Les enfants connaissent-ils qui préparent les repas servis au restaurant scolaire (manque de familiarité avec les origines du repas, gaspillage, « manger machinal » au lieu de l’initiation au goût) ?
  • Quelles sont les conditions d’inscription à la restauration scolaire ?
  • Existe-t-il une grille tarifaire pour permettre d’améliorer l’accessibilité au restaurant scolaire pour les familles les plus modestes sans fragiliser les autres familles ? (Base Q.F établi par la C.A.F)
  • Existe-t-il un règlement intérieur du restaurant scolaire et de la restauration scolaire?
  • Existe-t-i l une volonté du maintien d’un service public de la restauration collective ?

UN PEU DE LEGISLATION :

  • Droit d’accès à la restauration scolaire : rapport N° 2616 assemblée Nationale ; Rappels : « la cantine des écoles primaires est un service local facultatif…qui répond à d’incontournables besoins nutritionnels, éducatifs et sociaux… » ;
  • Rapport du Défendeur des Droits : principe de non-discrimination dans l’accès à un service.
  • Code général des collectivités territoriales et code de l’Education : le temps de restauration scolaire est un temps périscolaire. Les agents communaux ont la responsabilité des enfants (voir Question formation) donc responsabilité du maire

 

  • QUESTIONS :
  • Combien d’agents par élèves ?
  • L’hygiène est-elle respectée (réchauffage des plats ?)
  • Les Projets d’Accueil Individualisé (P.A.I) pour les enfants  présentant des allergies alimentaires : initiative médecin traitant, médecin scolaire, la famille, la mairie ?
  • Il n’existe aucune disposition qui fait obligation au service de restauration scolaire de prendre en compte les exigences alimentaires d’ordre religieux pour la confection des repas ;la commune n’est pas tenue de proposer des repas de substitution (C.E 25 oct. 2002, N°251161) ;Les élèves concernés peuvent déjeuner à l’extérieur. A contrario, le principe de laïcité n’interdit pas de proposer des repas de remplacement. Il est interdit de préparer des menus selon les rites prescrits par une confession. Les T.A ont rejeté les recours contre la suppression du menu sans porc.

UN PEU DE CITOYENNETE :

Des villes dont R.S.A ont décidé la fin des menus de substitution.

Proposition d’Yves JEGO d’instaurer des menus végétariens (régime alimentaire qui exclut la viande, le poisson et les fruits de mer)

QUESTIONS :

A la prochaine rentrée scolaire, les enfants qui ne mangent pas de porc auront-ils un choix alternatif (à la place du  plat de substitution, 2 entrées,…) ?

Est-ce une victoire de la laïcité intransigeante ?«  La laïcité n’est pas une obligation positive de fournir à chacun ce qu’il attend pour l’exercice de son culte en exigeant des prestations différenciées ». « Un maire n’est pas tenu d’offrir des repas répondant aux exigences religieuses…c’est le principe de laïcité

Doit-on punir des enfants qui, à cause des interdits que leur famille leur ont  inculqués, ne peuvent pas manger le menu qui leur est proposé ?

Des menus de substitution profitent également aux enfants végétariens ?

Le menu végétarien (par exemple œufs, steaks de soja, et légumineux)  correspond aux prescriptions religieuses juives et musulmanes .Matthieu RICARD «  le repas végétarien est celui qui convient au plus grand nombre-musulmans, juifs, chrétiens, athées ou autres »

Doit-on s’embarquer après le repas végétarien dans le repas végétalien ?

UN DEBAT ACTUEL à R.S.A et sur tout le territoire français.

Il y a une tentation d’utiliser le porc ou la laïcité pour attiser la haine confessionnelle et diviser les français et….les roquebrunois. [.. une tentative misérable de courir derrière les idées extrémistes, derrière le F.N] Presque du racisme ? La laïcité qui était hier l’apanage des républicains devient de plus en plus souvent un fonds de commerce aux relents racistes, revendiquée par l’extrême-droite. Effet de mode ou paranoïa ?

QUESTIONS :

  • Doit-on ou non, proposer une alternative au porc que les petits musulmans et juifs ne peuvent imaginer consommer ?
  • Le même menu pour tous si l’on veut avoir républicainement raison ?
  • N’est-ce pas oublier que, depuis toujours, le vendredi dans les cantines, le poisson est imposée et la viande prohibée, comme si tous les enfants étaient subitement, ce jour-là, devenus catholiques ?
  • Facilite –t-on en cela, l’intégration et le respect de l’égalité des croyances ?Il y a quatre piliers de l’identité nationale : le principe d’égalité, la langue française, la mémoire de la révolution et la laïcité. Facteurs d’unification de de transformation qui donnent un sens à la république.Certes, l’espace public, du fait du principe de séparation, doit être protégé de tout prosélytisme religieux, encore plus à l’école car des enfants peuvent être instrumentalisés par goût de la provocation. La rigueur nécessaire dans l’espace public lorsque le prosélytisme est avéré ne peut s’affirmer efficacement que si la tolérance et la mesure ne déserte pas notre société.
  • Contre les prophètes de la division, ayons des raisons avec Roquebrune sérénité et tous les citoyens de bonne volonté d’espérer en un avenir commun.
  • La laïcité fait réagir. Du pape François : « Un Etat doit être laïque. Les Etats confessionnels finissent mal….la France devrait faire un pas en avant sur la laïcité…La petite critique que j’adresserais à la France à cet égard est d’exagérer la laïcité» aux responsables politiques qui souhaitent rajouter la laïcité à notre devise.
  • La LAICITE reposant depuis 1905 sur trois principes : la liberté de conscience, la séparation des églises et de l’état, le libre exercice de tous les cultes. Elle s’est imposée depuis 1945 comme la référence commune de croyants de plus en plus divers et d’athées ou d’agnostiques de plus en plus nombreux.
  • Sur le fond de ce problème quotidien de la restauration scolaire, MLM prend opportunément le relais et alimente la chronique politico-gastronomique. L’extrême-droite ? ses soutien et soutiers Roquebrunois ! Les pyromanes tout heureux de justifier leurs habits de pompier !!!

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10 Responses

  1. Jung dit :

    Ma fille en 6eme trouve les repas du collège très bons. Elle n’aimait pas les repas en primaire. J’aimerais que les choses changent pour 2017, mon fils entrera en CP et je ne souhaite pas payer le prix exorbitant de 3,3€ pour des repas qu’il va détester j’en suis sure. Mes enfants ont une maman qui cuisine, ils aiment la bonne nourriture et non les produits industriels, précuits, surgelés, etc …

  2. Les collèges sont en terme de gestion rattachés au Conseil départemental. La volonté du Département est de veiller à la qualité des repas servis aux collégiens en privilégiant ce que l’on appelle les circuits courts. Circuits courts =approvisionnement chez des producteurs locaux selon des critères stricts de production. Le Collège de Roquebrune est dans cette démarche et a fait du  » Bien manger » un enjeu important. Le Département bien qu’en période budgétaire contrainte vient d’embaucher un jeune homme handicapé (diplômé dans la branche restauration) pour non plus servir des fruits individuels , mais de les transformer en dessert affectionnés par les enfants ( ex: Salade de fruits). Cette démarche est intéressante car elle est le résultat d’échanges productifs entre le principal du Collège , le ou la conseillère Départementale et des services du département en charge des collèges. Nous nous inscrivons bien dans une démarche d’intérêt général.

    • Roquesereine dit :

      Une charte vient d’étre signée par votre conseil départemental pour améliorer la qualité des services et des repas dans les collèges, bonne initiative qu’il conviendrait d’étendre aux écoles primaires et maternelles de la commune. Les collégiens de roquebrune vont remercient d’ailleurs tous les midi pour les bons repas.

      • Effectivement, elle a été signée le 4 Mars.
        Le mal manger engendre des problèmes de tous ordres. Obésité, manque de concentration, carences alimentaires, et résultats scolaires en berne , etc…
        Le Département est très volontariste dans ce domaine et subventionne les repas des collégiens afin que le plus grand nombre d’enfants puisse y avoir accès sans présélection. La gestion des écoles primaires et maternelles est de la responsabilité des communes, de même que les lycées sont de responsabilité des Régions. Rien n’est une fatalité, il faut réinvestir tous les domaines que nous avions délégué à d’autres, il en va de notre qualité de vie.

  3. Dijon chrystelle dit :

    Mes enfants de 6 et 9 ans sont à la cantine du village et ils ne mangent presque rien tellement les repas sont généralement mauvais à tous points de vue!!!
    On nous parle de repas équilibres mais ceux ci n en ont que la désignation car dans les assiettes c est plutôt du grand n importe quoi…!!!
    Chaque année,on nous convie à une commission de transparence à la cuisine centrale de Fréjus et à prendre le repas du midi à la cantine avec toutes les huiles de la mairie ou,bien evidemment TOUT EST PARFAIT!!!
    En tant que parents delegues,nous n arrêtons pas de dire qu il faudrait trouver une solution pour le bien être de nos enfants……car c est pour eux et uniquement pour eux qu’ il faut que les choses changent…..!!!!
    Nous savons tous très bien que des solutions il y en a,encore faut il se pencher sur le sujet…..c est juste une question de volonté.

  4. Pradelles dit :

    Bonjour ayant travaillé en crèche de la commune et les repas sont les même qu’au primaire je peux vous assurer que le repas est vraiment pas bon du tout voir vraiment des jours impossible à manger .mon fils aîné est maintenant au collège il me dit maman au collège on mange c’est bon et copieux à la cantine du primaire il rentré tous les jours en me disant j’ai mangé du pain et de l’eau mon second est toujours au primaire et il est rentré hier en me disant maman c’était pas bon et les institutrices on dit heureusement qu’on a amené notre repas et les personnes de la cantine on dit oh heureusement c’est pas la même chose aujourd’hui pour nous

  5. GROSSO EMILE dit :

    – Combien d’élèves des classes élémentaires et maternelles fréquentent les restaurants scolaires (terme plus approprié que cantine) des établissements publics de R.S.A?
    -Les repas doivent être élaborés par un diététicien de la société titulaire du marché de la restauration.
    Sont-ils ensuite examinés et validés par « une commission de la restauration scolaire » .(J’ai une petite idée sur la composition de la dite commission)?
    – Existe-t-il une démarche qualité pour évaluer le contenu de l’assiette?
    – Des animations et des actions spécifiques sont-elles organisées afin de développer le goût des enfants?
    – Les menus sont ils distribués au moins deux mois à l’avance pour informer les familles des menus à venir?
    -Des actions de développement durables s’inscrivent t- elles sur le temps méridien avec des bornes de tri sélectif dans chaque restaurant des écoles élémentaires (gaspillage de la nourriture).
    – Les enfants sont-ils inscrits par défaut à la restauration scolaire (pb de solidarité).
    -Les tarifs sont affichés?
    – Le P.E.D.T (projet éducatif territorial prend-t-il en compte le temps de pause méridienne autour du restaurant scolaire?

  6. Roquoburlesque dit :

    Les cantines Roquebrunoises soufflent le froid et le chaud….. Le froid par le tarif le plus élevé du secteur, le froid par une entreprise de restauration collective qui correspond à l’adjointe aux affaires scolaires tant son pouvoir semble important, le froid dans les commentaires des enfants utilisateurs de la structure, le froid par le manque de contrôles impromptus des parents d’élèves.
    Pour le chaud, les commentaires juteux des dirigeants municipaux en inadéquation avec le ressenti général.

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