MUNICIPALES 2026
DOSSIER 2 : Des transports plus respectueux, la mobilité douce.
PROGRAMME « S.Au.V » POUR UNE TRANSITION CITOYENNE en 2026.
S pour simplicité (vie simple mais riche de créativité), Au pour Autosuffisance, V pour vulnérabilité (aide aux plus démunis)
Constat : en semaine, nous mettons presque autant de temps à rallier Fréjus en vélo électrique (vitesse moyenne 28 Km/h ) qu’en voiture avec la sécurité en moins (pas ou peu de pistes cyclables) mais avec un coût financier et écologique au kilomètre bien moindre (exemple de trajet de la Bouverie : en passant par la Lieutenante puis en longeant le Reyran).
Il est temps de repenser nos modes de déplacements et la baisse constante des prix de l’électrique (vélo surtout sur les stands Roc D’azur) devrait attirer les citoyens à condition que des infrastructures de sécurisation soient disponibles.
Voici notre deuxième dossier-programme consacré aux Municipales de 2020.
PROPOSITIONS
- Faire des opérations de communication et de promotion des deux roues, du vélo, électrique ou pas.
- Equiper la flotte municipale en véhicules électriques ou hybrides.
- Subventions municipales à l’achat d’un véhicule, auto, vélo, électrique ou hybride.
- Développer les pistes cyclables entre les villes, accessibles aussi pour les deux roues légers, sécurisées sur les tronçons les plus étroits et les moins visibles. Faire un vrai revêtement adapté avec un entretien régulier et un muret protecteur.
- Développer les « Pedi ou Vélobus » : école de la Bouverie, vélo-bus collégiens et pour les autres écoles aux Issambres et au village.
- Compléter la piste existante en bord de mer, aux Issambres (voir la brochure).
- Mise en place de vélo et autopartage électrique
- Mis en place d’un covoiturage rural (voir plus bas) voire par des sociétés nationales (blabla car)
- Restriction d’accès et de passage aux véhicules polluants avec interdiction de circulation des Poids Lourds dans le Village lors des pics de pollution.
- Revaloriser les lignes de trains TER et remettre en fonction la gare de Roquebrune avec des pistes cyclables et des parkings relais disposant de voitures électriques ou de vélos en auto partage (voir plus bas) https://positivr.fr/taxi-rail-train-taxi-exid/
MARS 2019
Vous les avez sans doute aperçu telles des soucoupes volantes la nuit, éclairés de bleus qui circulent sur nos routes le plus souvent vides !
Vu l’étendue du territoire, on ne voudrait pas être à la place de la personne qui régule et organise les horaires et les itinéraires des autobus de la CAVEM mais quand même avouons que les 3 agglomérations de Roquebrune (Village, Bouverie, Issambres) en bout de ligne, ne sont pas gâtées en terme de déserte depuis septembre 2018.
Y a t-il des statistiques de fréquentation disponibles au public pour que l’on puisse se faire une idée du service mis en place ? A notre connaissance, non. On nous impose un dispositif sans vraiment comprendre les tenants et aboutissants. Nous voulons en tant que citoyen la transparence, car encore une fois on décide pour nous, ce que nous ne voulons plus.
Concernant la capacité, on nous dit que faire circuler des navettes plus petites coûterait aussi cher que de laisser les autobus actuels. Certes il faut sans doute payer un chauffeur quoi qu’il en soit mais écologiquement réduire l’émission de CO2 devrait être le point majeur du choix du type de transport et d’adapter le véhicule en fonction du nombre moyen de passagers.
Bientôt ils rouleront au biogaz produit dans l’usine du Reyran. C’est déjà un pas mais cela ne résoudra pas le problème des horaires et des itinéraires.
Avec l’augmentation considérable de la population sur le territoire dans les 10 prochaines années (vu le nombre de programmes immobiliers), les embouteillages avec la pollution qui va avec vont être à l’image de ceux actuels des entrées de Toulon, de Cannes, d’Antibes ou de Nice. Il faut donc opter pour de nouvelles formes de mobilité, plus économiques et plus écologiques. Les vélos, les trams et les trains, voire les trottinettes électriques sont redevenus des éléments majeurs des déplacements urbains et périurbains. Ainsi les gares de Puget et de Roquebrune devraient être réhabilitées avec une fréquence accrue et régulière de TER aux heures de pointe et la possibilité de prendre un vélo voire un autopartage ou d’y mettre un petit engin à l’intérieur afin que le citoyen puisse continuer son trajet vers son lieu de travail ou son domicile s’il est éloigné de la gare et en toute sécurité (d’ou les pistes cyclables qui partent de ces gares comme dans toutes les villes et villages d’Alsace par exemple). Il semble que celle de Roquebrune ait été vendue. Dommage mais c’est une info à confirmer.
LE RATIONNEL
Un « vélo partage » et/ou un « auto partage » et/ou covoiturage rural et/ou le train à Roquebrune ?
Cela devient une évidence : avec une pollution de plus en plus inquiétante et des prix de l’énergie qui vont atteindre des sommets dans les années à venir, les moyens de déplacements sans carbone, vélo, tram, deux roues, voitures électriques … deviennent des priorités de santé publique et de finances publiques (et privées). Avec toutefois quelques réserves (voir plus bas).
Sur notre territoire, du fait d’une exceptionnelle météo annuelle, le déplacement à vélo de loisir ou professionnel est idéal à condition qu’il y ait des aménagements adéquats : pistes, parkings sécurisés, matériel à disposition, vendeur-réparateur, vélo partage…
Les pistes cyclables à Roquebrune et alentours sont embryonnaires et sont situées essentiellement en bord de mer, pour le loisir. Pourtant vu le développement de la population avec des plus en plus d’actifs et d’enfants, le potentiel est là.
La responsabilité est conjointe avec le Département et la CAVEM (routes communales ou départementales quand les voies sont en dehors des 3 agglomérations, Bouverie- Issambres- Village).
Certes notre commune est étendue et parfois pentue (Bougnon) mais avec les vélos électriques les vitesses moyennes et les difficultés éventuelles sont bien amoindries.
Le covoiturage local : comment ça marche ?
Moyennant un abonnement (de 50 à 150 Euros/an), la société propose un service de transport à leurs habitants.
Le centre d’appel téléphonique met en relation les passagers (essentiellement les personnes agés et demandeurs d’emploi) et les conducteurs. Ces derniers y répondent. Le distance et le coût sont aussitôt communiqués au passager.
Communes où le système est déjà installés : Cotignac, Correns, Néoules.
ETAT DES LIEUX SUR LA COMMUNE
Entre le Village et Saint Aygulf : l’enrobé est en cours de réfection et la piste cyclable sera reprise dans une couleur ocre dans la continuité de celle existante et les marquages vont être réalisés. Néanmoins elle ne sera pas sécurisée par une bordure et son revêtement ne sera pas spécifique et régulièrement nettoyée ? gravillons, branches, déchets….
Bord de mer : Il y a une portion sécurisée entre la Gaillarde et Saint Aygulf par l’ancien chemin du train des Pignes(voir le document plus bas : PCL réalisé en 2015). L’ancien Maire avait agité le chiffon rouge en faisant faire par les Sambracitains une pétition contre la mise en sens unique.
POURQUOI CE RETARD CONSIDERABLE ?
Sur Roquebrune, de 2001 jusqu’à 2016, nous avons vécu sous le règne du « tout auto » : rallye, show motorisé, projet de musée de l’automobile… Luc Jousse, ancien pilote de seconde zone, était un passionné et non gardons les séquelles par un retard considérable en matière de transport propre à deux roues.
Si aujourd’hui nous sommes en retard sur RSA, c’est aussi en partie du aux relations exécrables de l’ancien Maire avec le Département . Il n’a eu de cesse de le critiquer pour justifier ses propres carences dans une période où les contraintes budgétaires n’étaient pas celles que nous connaissons aujourd’hui , donc la commune de RSA a pâti de la situation. Le dialogue ne pouvait s’instaurer en bonne intelligence.
« Les relations entre le Département et la commune sont apaisées. Ce n’est pour autant que nous rattraperons le temps perdu. Nous gérons aujourd’hui la pénurie de fonds publics. Le peu de fonds disponibles sont alloués aux tracés non sujet à polémique » (Mme Mimouni, Conseillère départementale)
COMMENTAIRES CITOYENS SUR LA PISTE CYCLABLES ENTRE SAINT AYGULF ET LE VILLAGE
« Je suis pas cycliste, mais agriculteur et pour la prendre fréquemment en tracteur, parce qu’elle est dans un état déplorable, trous, déchets jetés par la fenêtre ect ect je peux comprendre que les cyclistes ne veulent pas y laisser leurs boyaux ».
« La bande cyclable n’est plus entretenu depuis très longtemps malheureusement avec les vélo de route il est pas possible de rouler dessus. Nid de poule/goudron surélevé avec racine de arbre/ plaque de égout plus autre que la route ect…. Voilà plus rien ne est entretenu comme le reste des communes ».
« pareil en vtt : sur cette bande cyclable, je me suis pris un tesson qui a tout déchiré malgré les pneus renforcés… un pneu de 19″ coûte la bagatelle de 50€ mini ».
« Pistes cyclables non entretenues ,une grosse branche d’arbre dangereuse sur des jours et des jours, du gravier aux sorties des camions et des cyprès jamais élargies qui empêchent de rouler,des trous à n’en plus finir. Bref dommage pour une retraitée qui veut aller à St Aygulf ».
« Voilà !!!
3 crevaisons en 1 mois et demi. Depuis j’ai arrêté de prendre les pistes cyclable. Et le goudron est bien meilleur sur la route que sur les pistes ».
« Ce qui est dommage, c’est que la commune a un gros camion de balayage dans son parc mais bizarrement, il ne sert qu’à nettoyer autour de la place Ollier ».
« Tout simplement parce cette piste cyclable n’en est pas une 🙂 … j’avais tendance à » pester » aussi il y a quelques années, jusqu’à ce qu’un membre de la famille, cycliste, me dise » tente ta chance et tu verras que tu ne feras pas plus de 500m sur ce chemin de cailloux » … zéro entretien, c’est plus un chemin VTT qu’autre chose. Sans compter les endroits où les branches dépassent d’un mètre … même en courant on ne passe plus, il faut empiéter sur la route ».
LA REPONSE DE LA CONSEILLERE DEPARTEMENTALE ( Mme Josette Mimouni) Janv 2019
Cette piste appelée improprement « piste cyclable » est en réalité une bande multifonctionnelle accessible ou traversée par tous types d’engins ( tracteurs, motos, vélos, etc….) et des piétons. Ce fut une erreur remontant au plus loin dans les années 90 d’y avoir apposé la signalétique propre aux pistes cyclables, dont les caractéristiques sont énoncées dans le lien suivant : https://www.au5v.fr/…/p…/certu_fiche07v-pistes_cyclables.pdf
Sur certains tronçons , ce n’est donc ni plus ni moins qu’ un accotement matérialisé par la couleur ocre. J’ai signalé aux services départementaux le mauvais état de cet accotement. Ils se sont engagés à faire une visite de contrôle.
Précision complémentaire. Il existe deux schémas départementaux :
– Euro V8 qui permettra à terme ( Pas pour demain car les fonds départementaux sont consacrés à 75 % aux aides sociales) de faire le parcours suivant Cadix -Athènes. Certains tronçons sont opérationnels.
– PCL-Pistes cyclabes du littoral varois. Certains tronçons sont opérationnels. Aux Issambres, les riverains ne sont pas d’accord sur l’implantation de la piste cyclable dite du « Train des pignes » qui rendrait cette voie parallèle à la RD 559 en sens unique.
NOTRE REPONSE :
Merci pour votre réponse, c’est appréciable que les politiques répondent aussi vite et aussi clairement à des demandes de citoyens. On aurait aimé que le Département du Var ait une vraie volonté de politique de mobilité verte (avec aussi la technologie des vélos électriques plus rapides et plus autonomes) pour un canton comme le notre qui se rajeunit et comme pour le plan fibre optique, d’avoir un plan de déploiement de ces pistes cyclables pour des déplacements quotidiens et pas que loisirs ou randonnées avec un calendrier de réalisation.
De retour d’Alsace, on a pu constater que mêmes les voies rurales les plus isolées sont équipées de pistes 2 roues en site propre et sécurisé sur la volonté des Départements du Bas et Haut Rhin et la population n’est guère plus jeune qu’ici et le temps bien plus froid et pluvieux.
Une piste cyclable c’est :
- plus de sécurité (moins d’accidents 2 roues dramatiques)
- plus de santé (sport avec moins d’obésité, de pathologies cardio-vasculaires ou de cancers)
- plus d’économie (moins de bus scolaire si les vélobus se développaient, moins de consommation de carburant, voire moins d’achat de véhicules, moins d’usure des routes…)
- plus d’écologie (moins de CO2 et autres fumées toxiques)
Nos élus majoritaires, avec à leur tête Jean Paul Ollivier, ont-ils le sens des priorités ? Ils ont préféré faire un rond point à 400 000€ au lieu de faire une piste cyclable, évaluée à 250,000€. Et bientôt nous aurons un tennis couvert à la Bouverie (350,000 Euros)
Encore une « dépense lubie » d’élus déconnectés des projets structurants et d’investissement pour l’avenir.
Les routes dangereuses à vélo qui mériteraient une piste sécurisée :
- La route de Marchandise : Entre la Bouverie et le Village, cela ne représente que 20 minutes de trajet
- La route du col de Bougnon présente la même configuration que celle de Marchandise : étroite, sinueuse avec des portions en lignes courbes qui favorisent les excès de vitesse. Les risques sont maximum en deux roues et, a fortiori, à vélo.
- La liaison Roquebrune-Puget-Fréjus est le tronçon le plus dangereux et le plus fréquenté en terme de trafic sans aucun équipement de sécurité. Certains cyclistes passent par la piste de la lieutenante pour arriver à camp Robert puis longer le Reyran en sécurité pour 25 minutes de trajet en électrique contre 20 minutes en voiture.
- Entre la pépinière « Chupin » et le Reyran pour rejoindre Fréjus, le route est extrêmement étroite et fréquentée. Pourtant la liaison Village-Fréjus pourrait se faire en 25 minutes en vélo électrique contre 15 minutes en voiture.
Une brochure qui en dit long sur le retard de Roquebrune. Pratiquement tout le littoral est équipé, sauf…. :
Auto partage ? UBER ?
3 bornes de recharge électrique pour véhicules bientôt disponibles sur les 3 agglomérations, c’est ce qu’annonce le quotidien du peuple Roquebrunois « La Tribune ». Faut-il s’en réjouir ?
Pour nous, Citoyens, compte tenu des avancées technologiques rapides dans ce domaine, la décision d’acquisition d’un véhicule électrique semble un geste, a priori, de bon sens et louable. Néanmoins le prix refroidit les ardeurs.
Le débat fait rage concernant la production et surtout le stockage de cette énergie. Les batteries des voitures électriques (mais aussi des portables, ordinateurs ..) sont accusées de consommer des « terres rares » contenant des métaux indispensables (Cérium, Lanthane, Lutétium, …) dont l’extraction s’avère peu écologique.
Il existe des informations contradictoires constantes entre les partisans du renouvelable, du pétrole (et apparentés) et du nucléaire. Ces derniers poussant évidemment à la consommation électrique tout azimut. Mais les failles du nucléaire sont bien connues et la sécurité ainsi que le devenir des combustibles utilisés sont totalement insuffisants et aléatoires (site enfouissement de très longue durée et piscine de stockage).
En attendant, il existe des solutions moins onéreuses et plus respectueuses que sont entre autres, l’autopartage, le covoiturage et les 2 roues, électriques ou « à mollets ». Encore faut-il que la Municipalité, la CAVEM et le Département assurent les infrastructures et solutions adéquates. Et sur ce sujet, par rapport à d’autres villes ou régions Françaises nordiques, on a un sacré vélo de retard…
UBER marche à présent sur Saint Raphael
Le train des Pignes et la ligne des Arcs désaffectée à remettre en fonction ?
https://positivr.fr/train-allemagne-petites-lignes-campagne/?utm_source=actus_lilo
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