2023: après le tennis sous Jousse, c’est le foot avec Cayron, qui interdit à une association autonome du CAR football d’utiliser le terrain de la Bouverie et de participer au forum des associations.
Une honte. La pluralité des associations, c’est de la démocratie sportive.
Voici le communiqué de la ville. la Ville vous informe
« Dans un souci de développement et d’amélioration de la pratique sportive sur Roquebrune, depuis un an et demi, la Commune a accompagné la fusion des deux clubs de football roquebrunois « le C.A.R Football » et « My Ideal Soccer Academy » à leur initiative.
L’objectif de ce projet ambitieux est de permettre à tous les pratiquants de la discipline, et en particulier les plus jeunes, de bénéficier de la meilleure formation aux meilleurs tarifs.
Les stades du Perrussier et de la Bouverie, étant toujours utilisés pour les entraînements sous la houlette d’un club unique, cette fusion devrait remettre de la cohésion chez les jeunes footballeurs et l’uniformisation des cotisations apporter de l’équité pour les familles de sportifs.
Les deux clubs ayant adopté un accord de principe en début d’année, le processus de fusion a avancé. Ainsi, le CAR Football, ayant respecté sa parole, a déjà adopté le traité de fusion lors de son assemblée générale du 30 mai dernier.
La Commune, aujourd’hui, attend la même formalisation de l’engagement pris par l’association My Ideal Soccer Academy, car la signature des deux clubs autour de ce projet, doit intervenir le 15 juin.
Suite au travail effectué depuis un an et demi par les associations, les élus et les services de la ville, la commune souhaite qu’il n’y ait qu’un seul club de football sur Roquebrune à partir de fin juin, ce qui permettra également une amélioration dans l’utilisation de la subvention attribuée.
Monsieur le Maire et ses élus manifestent et renouvellent tout leur soutien au monde sportif amateur et à la vie associative locale, ciment de la communauté, en accompagnant le retour à un club de Football unique, plus dynamique, dans un programme de développement de la pratique du football sur tous les pôles de la Commune.
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2020.
Revenons sur le bilan d’OLLIVIER JOUSSE concernant les équipements sportifs et les activités depuis 2001 :
- Azur Bike Park : fermé
- Site national de Ski nautique : la fédération Française porte plainte contre la commune.
- Associations : malmenées avec retrait des salles municipales (danse, musculation) et des subventions
- Tennis : Procés et municipalisation forcée. Couverture dispendieuse et inutile. Voir dossier plus bas.
- Football : le terrain de la Bouverie est un vrai champs de patates
- Piscine : Trop petite, découverte et souvent inaccessible au public. Aucun projet d’espace public digne de ce nom
- Vélo : aucune piste cyclable notamment pour sécuriser le trajet des enfants vers les établissements scolaires. Routes de Marchandise, de « l’Oasis » et du col du Bougnon à hautes dangerositées.
- Gymnase : celui du collège financé par le Département mais la municipalité refuse d’y participer
- Sport nature : aucune activité accrobranche, tyrolienne, via ferrata ou assimilés. Mud day annulé. Tour du rocher : fini.
- VTT, trail : aucun balisage des sentiers et des parcours.
- Parcours santé : à l’abandon aux Issambres, inexistants sur les autres agglomérations.
- Activités nautiques municipales : hors de prix pour les familles modestes
Comme dirait l’autre : « VIVE LE SPORT », oui mais surtout et grâce aux associations que l’on retrouve avec plaisir début septembre au stade de la Bouverie, pour le carrefour des associations.
2019 LE TENNIS A ROQUEBRUNE : CHRONIQUE D’UNE CATASTROPHE ANNONCEE
« Investissements sur le tennis de la Bouverie » :
- En 2017, 50 000 € .
- En 2019 : 386 000 € pour la construction de 2 courts couverts .
On peut légitimement se poser la question vu l’état de déliquescence des finances communales de l’aspect « prioritaire » de tels investissements mais aussi de leur « utilité » pour la population . Va pour les 50 000 € destinés à améliorer les infrastructures du club de la Bouverie , mais les 386 000 € pour les courts couverts posent problème.
Avant d’émettre un avis, il faut faire un état des lieux du tennis sur la commune .
1/ Le Tennis club des Issambres TCI :
Une catastrophe complète à tous les niveaux : financier, humain, sportif . Pour mémoire, le but initial de la pseudo- fusion entre les deux clubs , le CAR Tennis et le TCI , était de faire des économies (dixit le maire actuel, 1er adjoint à l’époque ) .
Depuis , après avoir liquidé le Tennis club des Issambres, la mairie a repris en gestion directe le club et a refusé de reprendre les contrats de travail des salariés .
Quel bilan tirer aujourd’hui après 15 mois de cette gestion désastreuse ?
- sur le plan humain : des salariés se sont retrouvés à la rue, sans emploi, sans ressources, puisqu’il n’y avait pas eu de rupture de leur contrat de travail .
- sur le plan sportif : pratiquement plus de joueurs adultes et enfants aux Issambres, tous éparpillés dans les clubs alentour, certains, les enfants surtout, ont même carrément abandonné le tennis , à notre grand désespoir ( il y avait lors de la dernière année d’existence du TCI 180 joueurs au total ). Les 5 courts sont quasi-déserts, le club house est tout le temps fermé, bref c’est le néant .
- sur le plan financier : c’est un « gouffre ». La mairie vient d’être condamnée par les prud’hommes de Fréjus à verser tous les salaires depuis septembre 2015 à un des ex-salariés du club ( appel en cours) . Il faut savoir qu’une secrétaire est affectée au site des Issambres à temps partiel, ainsi qu’un moniteur.
On a donc un double poste depuis plus d’un an , le jugement indique que les ex-salariés du TCI « doivent » être salariés de la mairie ( article 1224-1 et 1224-3 du code du travail ) .
Sans rentrer dans les détails, on peut faire une estimation de la note , si l’on additionne :
- les salaires + charges sociales de la secrétaire et du moniteur de l’école municipale de tennis,
- les salaires + charges sociales de l’ex salarié du TCI depuis septembre 2015 ,
- les frais de procédure, les honoraires du cabinet Gigant.
On arrive à une somme d’environ 60 000 € ! La note est plutôt salée ! avec la mise à disposition par la mairie d’une secrétaire pour « tenir » le site des Issambres , à temps partiel, mais ça représente bien 15000 € par an pour moins de 300 adhérents .
Pour quoi ? Pour rien ! Ou bien pour satisfaire l’ego d’un dirigeant de club qui se voyait déjà « en haut de l’affiche » , couronné à la tête d’un grand club d’au moins 500 adhérents, avec la complicité de l’ex maire déchu et du nouveau maire virtuel . Pour tout ce petit monde de copains, ça ne faisait aucun doute , après l’annexion de la Bouverie, ils ne feraient qu’une bouchée du TCI , leur « territoire tennistique » s’étendant ainsi des forêts de la Bouverie jusqu’au littoral .
Quel cerveau a-t-il pu engendrer un tel gaspillage ?
Comment ne pas dire qu’il s’agit pour nos dirigeants actuels d’une « faute professionnelle grave » ?
Quel chef d’entreprise, quel DRH, avocat, ne connaît pas l’article 1224-1 et 1224-3 du code du travail , qui prévoit en cas de reprise d’une structure autonome ( usine, atelier, buraux, association,..), la Reprise OBLIGATOIRE des contrats de travail des salariés . Eh bien eux l’ont fait : non contents d’avoir « tué » le TCI qui était un des fleurons sportifs du quartier des Issambres et donc de la commune de Roquebrune toute entière, ils n’ont pas hésité, malgré leur armée de conseillers en tout genre , à gaspiller jusqu’à 120 000 € en cas d’appel en cours !
2/ Le tennis club de Roquebrune ( ex-CAR Tennis ) TCR
Un moniteur est payé à temps partiel par la mairie, ce qui représente une subvention complémentaire. L’association devient ainsi quasiment une association « transparente » , c’est-à-dire contrôlée par la mairie . Ne reste plus qu’à voir débouler des élus de la mairie dans le Conseil d’Administration du club ( comme au football) , avec une main-mise de la SARGET, la création d’un EPA ou d’un SPIC et le tour est joué !
C’est une politique où plus aucune autonomie associative n’existe, le lien des habitants entre eux est détruit, c’est un contrôle absolu qui se met en place. Sur ce sujet du tennis comme sur bien d’autres , l’image globale de Roquebrune est déplorable, toute la région sait ce qu’il se passe .
Le Conseil Municipal a voté ( l’opposition a voté contre) la convention d’occupation des courts des Issambres par le TCR . Ainsi, la boucle est bouclée ! Notre maire ose affirmer que puisque les procédures sont terminées ( c’est faux , à notre connaissance, elles sont toujours en cours avec les ex-salariés du Tennis club des Issambres ), il peut maintenant réaliser son rêve : disposer enfin de son « jouet » , un « grand club » des forêts de la Bouverie aux rives de la Méditerranée . Quel beau « joujou » il s’offre ainsi pour Noêl ainsi qu’à son comparse le président du TCR !
Notre nouveau maire est adepte du : « on rase tout, on envahit tout et on installe ensuite son pouvoir ». Sans vouloir faire de comparaison osée qui risquerait de choquer certains, on peut dire que c’est effectivement ce qui s’est passé avec la « destruction » complète de l’Association Tennis club des Issambres, puis « l’occupation » par l’école municipale de tennis , et maintenant « l’occupation par le TCR » . Tout cela bien entendu sans concertation, avec les conséquences désastreuses détaillées plus haut . Comme l’a souligné Sébastien Perrin lors du Conseil Municipal, toute cette politique violente va à l’encontre des associations, met en pièces le tissu associatif qui est le ciment unissant les habitants, a entraîné et va continuer d’entraîner des accrochages sans fin entre les joueurs des Issambres et la direction du Tennis de Roquebrune .
3/ Et après , ça continue !
La folie des grandeurs de notre couple M le Maire/ Président du TCR n’a plus de limites .
Sur les investissements prévus : passons sur l’investissement de 50 000 € prévu à la Bouverie, certainement nécessaire , mais pour ce qui concerne les 386 000 € pour la construction de courts couverts ? Pourquoi ? Pour qui ?
Dans l’hypothèse où les 3 courts actuels de la Bouverie sont recouverts, ce qui semble être le projet envisagé, actuellement Roquebrune dispose de 12 courts ( y compris les 5 courts des Issambres ) pour un nombre de joueurs évalué à 300 adultes et enfants , soit un rapport nombre de Joueurs / nombre de courts de 25 .
En admettant que la couverture des 3 courts de la Bouverie « apportent » 50 nouveaux joueurs, ce qui n’est pas du tout certain, on arrive à un rapport de 350 joueurs / 12 courts , soit 29 joueurs/court
Par comparaison, à Fréjus, il y a 500 joueurs pour 10 courts ( y compris 2 courts couverts ), soit un rapport de 50 joueurs / court .
Comparaisons nombre d’habitants, densité de population, nombre de courts tennis : chiffres 2013
- Fréjus : 53000 habitants, densité 519 habitants / Km2 , 10 courts, dont 2 couverts
- Saint Raphael : 34000 habitants, densité 342 habitants / Km2 , 27 courts, dont 6 couverts
- Sainte Maxime : 13800 habitants, densité 170 habitants / Km2 , 10 courts plein air
- Cogolin : 11600 habitants, densité 417 habitants / Km2 , 6 courts plein air
- Roquebrune : 12300 habitants, densité 116 habitants/ Km2, 12 courts plein air
On voit que Roquebrune a une des populations la plus faible de la région et une densité très faible, étant donné la superficie énorme de la commune avec ses 3 pôles . On ne compte pas bien entendu le nombre considérable de courts privés sur la commune, estimé à au moins 25 , utilisés par les vacanciers l’été .
La situation géographique de ces courts couverts : pourquoi à la Bouverie et non au centre de la commune, au village ou au Pérussier ? Les joueurs des Issambres ne voudront sûrement pas faire 50 km A/R pour jouer . Qui viendra jouer, en dehors des habitants de la Bouverie ? Le Muy ? Bagnols en Forêt ?
Et pourquoi le choix de courts couverts dans une région où le nombre de jours d’ensoleillement est l’un des plus importants du pays , 2800 Heures d’ensoleillement par an , 268 jours sans pluie (relevé station le Luc ) ?
Sur le plan technique : c’est une hérésie complète de couvrir des courts dont la surface est du béton poreux ! M le Maire rétorque que cet équipement servira à organiser des tournois nationaux et internationaux ( dixit , réunion de quartier à la Bouverie ), rien que cela ! Tous les « bons » joueurs vous le diront , les deux surfaces qui sont leurs préférées sont la terre battue et la résine synthétiques ( et les moquettes mais réservées pour les « vrais grands tournois » type Montpellier, Marseille, Bercy …) . Tous les courts couverts de la région et au-delà sont en résine ou en terre battue . C’est encore une méconnaissance du tennis que M le Maire « croit » connaître , très mal conseillé encore par son comparse le président du TC Roquebrune .
Pour toutes ces raisons, Il n’y a donc pas une nécessité absolue de « couvrir » les courts existants à la Bouverie. Nous pouvons nous comparer avec Sainte Maxime ou Cogolin, et même dans ces communes , les courts sont sous-utilisés . Nos 12 courts suffisent largement pour l’instant , et l’investissement prévu est démesuré par rapport à la taille et au budget de notre commune sauf à en faire une affaire de fierté, d’égo démesuré de la part de nos dirigeants : « moi , grand seigneur de Roquebrune ,je suis le grand joueur de tennis du var , je vais battre à plat de couture Saint Raphael et Fréjus » .
4/ Conclusions
Si l’on additionne les coûts de fonctionnement, le coût de la catastrophe du TCI, les investissements prévus, on arrive à une note salée de + 500 000 € payé par la commune et donc les contribuables !
S’il est vrai qu’un tel investissement est tentant pour tout joueur de tennis , avec la possibilité de jouer quelque soient les conditions météo, pluie, vent , avec un grand confort de jeu , cela en vaut-il la peine et surtout, compte tenu de la déliquescence des finances communales et des dépenses inutiles déjà engagées ?
La réponse est conditionnée à plusieurs facteurs :
- d’abord l’assainissement de la situation financière de la commune, vu le taux d’endettement par habitant, le 5è plus important sur 153 communes , et ce n’est pas fini puisque un prêt de 1 000 000 € est sollicité à nouveau par la commune . Dans l’immédiat, l’investissement prévu constitue donc un « luxe inutile » .
- en finir avec la politique d’agression vis-à-vis des associations , conduire une véritable politique qui mette en valeur les clubs sportifs , cela passe notamment par la réhabilitation de l’association Tennis Club des Issambres , seule à même de faire revivre un véritable club sur le pôle des Issambres .
- conduire une large concertation entre tous les acteurs : clubs, dirigeants, joueurs , mairie , dans le respect de tous, pour aboutir à une véritable « charte » du tennis sur Roquebrune , négociée et acceptée par tous, dans un esprit de fraternité sportive .
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