L’obsession du désendettement : un risque pour notre avenir.



Bilan 2023 = Une commune vraiment bien gérée ?thumbnail_434389169_8021351091209433_3135946824703717235_n (1)

Sur le tableau, plus bas, en trompe l’œil, on constate que les dépenses augmentent plus vite que les recettes.
Et les dépenses sont très élevées et ne permettent de dégager des marges confortables pour investissement. Rien n’a été fait pour les contenir, en notamment sur la charge salariale qui devient pléthorique en terme de nombre d’employés par habitant.
Notons aussi :
– Un tour du lac à 400.000 euros (pour un coup de bulldozer au résultat plus que décevant), même en rajoutant la passerelle en bois, le portique devant le parking, et deux poubelles avec distribution de sacs déchets chiens, quelques gardes fous en acier, nous n’arrivons pas à ce montant.
– des écrans pour la coupe du monde de rugby à 30.000 euros pour faire plaisir à des copains,
un festival de BD totalement raté à environ 100.000 euros,
– un mobilier de bureau d’émir à plusieurs milliers d’euros (fauteuil, …)
– un turn over des cadres municipaux avec une instabilité sur la gouvernance moyen et long terme, et on embauche encore (source ACCR) alors que la lettre de cadrage de Cayron demande 10% de réduction pour chaque service communal (une vraie schizophrénie),
des taxes communales sur les biens immobiliers et sur l’eau stratosphériques et toujours sans communication de leur part.
– les frais de représentation macroniens (« Versaillais »). Les électeurs sont devenus des clients qui conçoivent le vote comme un acte de consommation individuelle. L’équipe municipale actuelle a bien compris, le coût de l’événementiel en 2023 s’élève à 390.000 € environ.
L’obsession du désendettement, l’imposition écrasante et la dégradation des structures publiques. Avec des taux d’intérêt au plafond, qui devraient légèrement se détendre dans les mois qui viennent, l’obsession municipale du désendettement à tout prix paraît être une stratégie à priori valable.Cependant, cette politique a un revers qui se paye et risque de se payer cher dans les années qui viennent. Car tout d’abord, ce sont les citoyens qui paient les errements des années passées, avec une imposition lourde. Nous avons le record de prélèvements fiscaux en Europe.Mais ce sont surtout les dégradations des structures publiques, comme les routes, les bâtiments publics (écoles, gymnases, salles, crèches) aires portuaires, flotte des véhicules municipaux vieillissante, système informatique,..qui deviennent préoccupantes et qui devront à terme être rénovées dans l’urgence (fuite d’eau, chauffage, clim, sécurisation informatique, affaissement,…).

Cette absence d’investissement risque de se payer cher dans l’avenir. Deux exemples :

1. Nos séniors, dont le nombre augmente et dont la dépendance nécessite des soins lourds, ont besoin de structures qui puissent les accueillir (Puget gère un EHPAD municipal). C’est aussi une source d’emploi local non délocalisable.

2. L’incertitude quant aux prix de l’énergie (besoin d’une production locale et de rénovation thermique) ou au manque prévisible d’eau, nécessitent des anticipations qui sont actuellement au point mort.

Se désendetter oui, mais ne pas rester dans l’immobilisme qui nous condamne à terme à s’endetter de nouveau et de façon nécessairement défavorable, car dans l’urgence..

UN PROJET D’INVESTISSEMENT DE DEVELLOPPEMENT DURABLE AMBITIEUX AURAIT PU SE METTRE EN PLACE afin de produire et d’économiser les l’énergie.
– Rénovation thermique des écoles et autres bâtiments administratif
– Flotte de véhicules électriques municipaux
– Panneaux solaires sur les toits..
Mais non, rien encore…
En terme d’investissement moyen long terme, il aurait été aussi judicieux de construire une nouvelle école au Fourques (la commune a les moyens de préempter un terrain, vous l’avez démontré), de refaire nos routes, mais on fait des extensions d’école qui coutent plus chers qu’une création et rien n’a été fait pour le renouvelable.
Quand aux routes, elles se dégradent à vitesse grand V (mais ce n’est pas sa priorité comme il l’a déclaré lors du débat des élections de 2014 ce qui lui a couté sa défaite.

EXPLICATIONS TABLEAU DE GESTION.

Si on applique les directives des services de l’Etat, voici les principaux postes à expliquer pour un public élargi :
  • La recette de gestion courante est l’ensemble des revenus reçus par la commune (impôts locaux, subvention de l’ECA etc.. sauf les subventions pour investissements, emprunts pour investissements etc..)
  • La dépense courante de gestion courante concerne l’ensemble des charges deFB_IMG_1711654823339 fonctionnement de la collectivité, principal poste : les salaires chargés,
  • L’Épargne de gestion est la différence entre la recette et la dépense. C’est elle qui déterminera l’épargne dégagée dans la gestion courante et permettra de mesurer le potentiel en fonds propres pour l’investissement. Dans l’Épargne de gestion ne figure pas encore le montant des intérêts sur le capital remboursé. Voir Épargne brute.
  • Epargne brute : Le résultat, c’est après déduction des intérêts de la dette remboursée figurant dans les résultats exceptionnels et des résultats financiers en moins ou en plus. L’Épargne brute mesure la capacité de la collectivité pour l’investissement.
  • Epargne nette : C’est la capacité réelle de la collectivité pour investir, après déduction du remboursement de la dette seulement en capital, car les intérêts sont déjà déduits dans l’épargne brute. On peut estimer que ce résultat est la mesure bien réelle de ce qui reste pour l’investissement.

Si on prend la dépense réelle pour investissement : 9.110.799 €  et la recette réelle pour investissement : 6.411.939 €, le besoin de financement est de 2.698.860 €. Ce besoin est couvert par l’excédent de l’Epargne nette qui est de 3.106.359 € reste seulement 407.499 €

Ce résultat est la conséquence d’une absence de projets structurants avec pour seul motif de diminuer la dette.


Ce bilan ainsi que les précédents et les deux autres à venir va sans doute conduire Karina ex. Jousse (conseillère parlementaire de Julie Lechanteux) comme probable première adjointe de celle-ci en 2026. Elle est pas belle la vie à Roquebrune !

Mars 2022 : COVID, taxes foncières, parc immobilier, droit de mutation = un effet d’aubaine pour les finances municipales indépendant de la gestion municipale actuelle. Texte de l’ACCR.

Il est indéniable que la situation financière de la commune s’améliore, mais cette situation relève plus de raisons conjoncturelles que structurellesL’autosatisfaction est donc à afficher avec la plus grande prudence.
La crise sanitaire a vu de nombreux projets être partiellement ou totalement abandonnés ce qui a permis à la municipalité de limiter le niveau des dépenses de fonctionnement (elles ont diminué de 1 M€ en 2020 et sont restées stables en 2021) c’est conjoncturel.
Nous constatons que les frais de personnels baissent de 0,7 %, une situation qui serait liée au départ en retraite de 10 agents, c’est structurel.
Le produit de la fiscalité ménage a augmenté en 2021 de près de 800.000 €. Résultat de la finalisation des programmes immobiliers de l’ancienne municipalité. Il faut noter qu’il reste de nombreux logements à intégrer dans la fiscalité locale.
Au sujet de la fiscalité la municipalité annonce ne pas augmenter les taux des impôts locaux. Mais pour plus de transparence il eut été bon d’indiquer que l’Etat, dans le cadre de la loi de finances (PLFS)2022, a décidé de revaloriser les bases d’imposition de 3,4 %. LES IMPOTS MENAGE ET NOTAMMENT LA TAXE FONCIERE AUGMENTERA en 2022 de 3.4 %. Ainsi la commune sur ce simple effet de revalorisation, peut tabler sur une recette supplémentaire que nous avons estimée à plus de 700.000 €.
Le produit de la taxe additionnelle aux droits de mutation a augmenté cette année de plus de 1.100.000 €, il a doublé entre 2017 et 2021 passant de 2.000.000 à près de 4.000.000 € c’est conjoncturel. Cette augmentation est liée au dynamisme du marché de l’immobilier.
La dette a donc diminué et s’élève à la fin 2021 à 39 826 359 €. Soit 2.752 € par habitant alors que la moyenne nationale de l’an dernier était de 1.204 € par habitant. Nous sommes donc encore bien éloignés d’une situation satisfaisante. Donc l’amélioration des comptes de la collectivité est largement liée à des effets conjoncturelsNotre crainte est que l’épargne aujourd’hui disponible (épargne nette) reste trop faible pour autofinancer les investissements. »
Notre opinion : Le pire c’est que ce sont les enfants et leurs familles qui sont le plus pénalisés : absence de projet de nouvelle école (pourtant largement nécessaire au vu de l’explosion à venir des effectifs) et non extension (voir post précédent), limitation drastique des sorties scolaires (classes vertes, …), augmentation parfois vertigineuse des tarifs périscolaires (école de musique par exemple).

2019

La dette est de 44,381 Millions d’€ fin 2018 soit 3311 € par habitant. C’est énorme pour une commune dans cette tranche de population.

Certaines commune ont 0 €  de dettes et d’autres, celle des Balkany (pas la référence), le record : plus de 6000 € de dettes / hab.

Vous constaterez que la dette en  €/hab. a baissé de façon mathématique par le fait que la population a augmenté de 827 Habitants et passe donc de 12576 à 13403 Habitants. Certes les dépenses s’infléchissent du fait de l’arrêt des dépenses somptuaires de l’équipe majoritaire (grâce essentiellement au travail de l’ancien Directeur Général des Services, François Villette, qui a été « remercié » depuis) mais cette même équipe a creusé un trou abyssal en quelques années et a par exemple :

– transféré 2.750.000 € d’actifs immobiliers communaux à la SEML-SARGET qui ont été dilapidés par les pertes accumulées (restaurant la Place, Garillans, Rond point, Office du Tourisme..).
– vendu l’école primaire des Issambres pour près de 2.000.000 € environ pour boucher le trou de 2018,
– vendu la Recampado (Foyer logement) 3.500.000 € pour créer les parkings Vaudois et du Lac Perrin (Arena) qui sont tout le temps vides ,
– voté pour l’Azur Bike Parc, illégal et qui est fermé,
– Elle vient de vendre à perte des locaux aux Garillans et des maisons de pêcheurs aux Issambres pour boucher le trou de 2019.
Les emprunts et les dettes ont surtout servi à financer leur train de vie et les extravagances (fêtes, réunions..).

Gros problème , les infratructures n’ont pas suivi, les écoles primaires saturent, le centre aéré est mal entretenu, les routes sont dans un état catastrophique. Les investissements dans le développement durable sont inexistants.
Le maire a fait le choix très personnel de couvrir les tennis de la Bouverie au lieu de financer les options du gymnase du collège pourtant prévus depuis de nombreuses années.
« Sources : ACCR »
Les chiffres 2017 :
D’autres chiffres sur la commune :

Pour masquer ces mauvais chiffres, un article de Roc Info 2019 essaie de justifier un « soi disant » redressement financier :

Ce n’est pas 1, ni 2, ni 3 mais 4 gros mensonges qui sont écrits en si peu de lignes (voir lien plus bas) :

1. Ce n’est pas la « réunion annuelle avec le Sous-Préfet sur la gestion municipale » mais la « convocation du maire en Sous-Préfecture dans le cadre du réseau d’alerte », où seules les villes dont l’endettement est jugé critique (Roquebrune est endettée à 120 % de ses ressources soit sur 37 générations).

2. Et ça se passe en Sous -Préfecture avec le Trésorier et non en mairie comme suggérée.

3. Le Sous-Préfet n’a délivré aucun blanc-seing sur l’état des finances de la ville, mais c’est au contraire affolé de l’absence de règlement de la question de la SARGET, que JPO s’apprête courageusement à refiler telle une bombe à retardement à son successeur. Aucun plan pour désendetter la ville mais on est auto-satisfait !

4. Pire encore, on ose dire que la SARGET va même faire rapporter de l’argent alors que les 3,5 millions de capital se sont volatilisés en fêtes , champagne et plus-values scandaleuses sur les terrains communaux revendus à bas prix à tous les copains affairistes. L’excédent annoncé résulte de la vente d’un des derniers bien immobilier de la SARGET (enfin de la ville actionnaire à 80% et qui va servir à éponger les dettes comme le restaurant La Place, Le rond Point, et les autres extravagances du trio Jousse-Ollivier-Luchini …)

http://roqinfo.fr/…/reunion-annuelle-avec-m-le-sous-prefet…/


Voici pourquoi certains d’entre nous sont en colère.46495113_624421584621268_820467860252917760_n

On paye …

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… et pendant ce temps JPO parade à l’Elysée :


Taxes foncières et d’habitation au sommet.

Voici les chiffres presqu’irréels, stratosphériques, d’une commune qui croule sous la dette et les impôts. Voici deux tableaux comparatifs avec les autres communes avoisinantes. Ils sont éloquents (source ACCR).

Le nouveau maire n’aura sans doute pas d’autres solutions que d’accélérer le bétonnage pour augmenter les recettes liées aux différentes taxes et/ou d’augmenter drastiquement les impôts qui sont déjà au plus au plafond (voir tableau 1 et 2) et/ou de faire un plan social communal avec des effectifs/habitant qui en comparaison, dépassent largement la moyenne des municipalités de même taille.

chiffres

Source ACCR

endettement

Source ACCR


INFO ACCR : Le compte administratif d’une commune est scindé en deux sections.

SECTION FONCTIONNEMENT:
Les recettes de fonctionnement ont été en 2018 de 28,143 millions dont 20, 039 Millions d’€ qui proviennent des impôts locaux. Le budget communal est donc financé à 71 % par vos impôts enfin ceux qui en payent.

Les charges de fonctionnement sont de 24,732 millions d’ € dont 13,030 millions d € de masse salariale, soit 53 %. La moyenne nationale des charges de personnel par commune de notre strate est de 652 € par habitant. A Roquebrune nous sommes à 1039 € par habitant.

Les recettes moins les charges donne un résultat de 3, 611 millions pour financer les investissements.
SECTION INVESTISSEMENT:

« Le problème est que la commune de Roquebrune doit sortir plus de 5 millions d’euros par an pour régler :

  1. les intérêts de la dette 1400 000 € 
  2. le remboursement des emprunts 3 600 000 € »

La municipalité dit que le montant des investissements est de 8,562 millions d’euros en 2018. Ce qu’elle ne dit pas c’est que dans ce chiffre est inclus l’annuité de remboursement des emprunts, qui pour 2018 est de 3,612 millions d’€, :

« Le problème est que la commune de Roquebrune doit sortir plus de 5 millions d’euros par an pour régler :

  1. les intérêts de la dette 1,400 million d’ € (dans le tableau : « charges financières »)
  2. le remboursement des emprunts 3,600 millions € »

Ce qui induit un montant d’investissement réel de 4,701 millions d’euros, c’est-à-dire les 3.611 millions d’ € issus de la section fonctionnement auxquels on ajoute d’autres recettes telles que les subventions reçues.

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La municipalité vous dit : nous avons réduit l’endettement de 0,987 millions d’euros . Ce qu’elle ne dit pas c’est que pour obtenir ce résultat, elle a incorporé dans les comptes le protocole de vente de l’école primaire des Issambres pour 2 millions d’€, ce qui veut dire qu’elle a déjà utilisé 1 million pour financer des dépenses de 2018. La vente définitive n’est pas effective, mais elle est déjà en partie consommée.

Ainsi sur la base de ces éléments de comptabilité municipale, le prochain maire deviendra vite impopulaire quel qu’il soit du fait de ce triste (catastrophique ?) héritage :

Embauche massive électoraliste, 
Dépenses fantaisistes (non structurantes), 
– Consommation de tout le patrimoine municipal (reste encore les mairies et les gymnases à vendre voire les tennis couverts), 
Amendes SRU croissantes très lourdes à venir (carences en logements sociaux), 
Endettement record (possibilité d’emprunt = nulle).

et surtout : passif de la SARGET à éponger lors de la liquidation

Les marges de manœuvres pour les investissements sont réduites à peau de chagrin. Ce ne sont pas les revenus des futurs ensembles immobiliers qui suffiront et :

  1. l’augmentation des impôts inéluctable,
  2. un plan social concernant le personnel municipal
  3. et/ou la « bétonisation » tout azimut seront indispensables pour financer :

la réfection des routes (qui en a bien besoin), la future école de la Bouverie (qui craque sous le nombre des élèves), les crèches, la rénovation du Village, les projets de développement durable, les EHPAD pour nos seniors dépendants dont le nombre augmente en flèche…

Voici le triste fardeau de la gestion OLLIVIER LUCHINI JOUSSE que devra porter le prochain Maire.


UNE COMMUNE RICHE ?

Oui, car les impôts locaux (les plus élevés de la CAVEM) rapportent 3x fois que les communes de la strate.

Compte tenu de son étendue et de sa situation géographique exceptionnelle tant au niveau du littoral, du Village médiéval que du quartier de la Bouverie, l’immense parc immobilier de Roquebrune représente « un geyser d’argent » digne d’un puits de pétrole.

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Par rapport au nombre d’habitants, les ressources générées en très grande partie par l’immobilier sont colossales. Le budget communal est de l’ordre de 33 M € par an (un gros budget par nombre d’habitants, car il y a de très nombreuses habitations secondaires non habités).

L’immobilier est un véritable atout d’autant plus que si les logements construits génèrent des taxes pour la commune (de « construction », d’équipement, de raccordement, d’habitation et foncier), en retour ils n’induisent que peu de frais d’infrastructures publiques importants compte tenu du grand nombre de résidences secondaires.


Le « PETROLE » DE ROQUEBRUNE EN DANGER CAR INSUFFISANT POUR REDUIRE L’ENDETTEMENT

Néanmoins il y a danger car les revenus de cette source, même si elle se tarit pas et que de « nombreux puits sont en cours de forage » grâce au prochain PLU et sont immédiatement engloutis par des dépenses tout aussi colossales qu’inopportunes13268024_1063076947100673_556477801085800225_o

Non seulement les recettes sont aussitôt dépensées mais les dépenses liées à une mauvaise gestion s’accentuent avec un endettement croissant au fil des ans malgré une hausse de la production de logements et de biens immobiliers. Les dépenses sont supérieures aux recettes et nous vivons largement au dessus de nos moyens.

Il y a une obligation pour les communes d’avoir un budget de fonctionnement (salaires des fonctionnaires matériels, véhicules pour le quotidien…) à l’équilibre mais c’est le budget investissement (emprunts d’infrastructures ou autres) qui pèse de plus en plus.

Quelles peuvent être à moyen-long terme les répercussions pour la commune et surtout pour le citoyen ?

VOICI LES CHIFFRES DE ROQUEBRUNE

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Dette par habitant et 3639 € en 2016

 

 

 

 

 


2018 : Des prix de logements neufs au plus bas.

Si vous épluchez les documents de présentation des futurs ensembles immobiliers sur Roquebrune (Opalina, Rocaia, Royal green,…), vous constaterez que les prix au mètre carré sont très attractifs. Ceci est lié à la baisse des coûts de construction avec notamment des matières premières au plus bas.

Ces logements neufs cumulés à ceux de Puget, Fréjus, le Muy … représentent une « sur offre » par rapport à la demande. Ceci explique cette guerre des prix au détriment des logements anciens en vente sur la commune.

Car la politique frénétique de construction immobilière pour renflouer le désastre municipal d’Ollivier avec les caisses vidées par la SARGET impacte le citoyen qui veut vendre son bien et qui doit baisser considérablement son prix pour être compétitif par rapport au neuf. De plus, le neuf est plus avantageux en terme de frais notariaux et les taux de crédit restent bas. Associé à la saturation de l’ouest 06 avec des habitants qui se reportent sur l’est Varois car moins cher, vous avez un tableau assez réaliste de la situation immobilière actuelle et à venir.

Puget anticipe et construit une nouvelle école.
Nous, tout est au point mort. Le projet d’école du Perussier est oubliée et celle de la Bouverie qui est la plus grosse école de la CAVEM en terme d’effectifs nécessite d’envisager urgemment la construction d’une nouvelle école car l’empilement des classes, l’étroitesse des cours de récréation et des locaux de la cantine devient ingérables. Mais sans finances (endettement municipal record), point d’école.

Bref, une politique municipale qui impacte directement et durement le capital immobilier du citoyen roquebrunois qui n’arrive pas à vendre leur bien ou à des prix massacrés et l’éducation de nos enfants qui vont se retrouver dans des écoles non adaptées à leur développement.

Remarque d’un citoyen :  Roquebrune sur Argens étouffe comme jamais sous le béton. Pourtant, partout on construit, au mépris des conditions de vie des citoyens et des risques inondations. Les tragiques décès n’ont pas servi de leçon, la municipalité accélère encore sans compter les dizaines de programmes privés : cela suffit !

De nombreux maires ont pris conscience du problème, . Il est temps de les inviter à ‘arrêter le massacre de notre ville, en sanctuarisant les rares espaces verts et zones agricoles de la commune.


L’endettement et la politique de logement municipal impactent à la fois directement les citoyens et les prix de l’immobilier.

Les signaux d’alerte touchent toutes les catégories sociales et aussi bien les locataires que les propriétaires :

  • une fuite des actifs vers des communes qui en terme de taxation et de tarifs sont moins chères avec de meilleurs services rendus (23 familles sont parties du village cet été et beaucoup vers Puget par exemple).
  • Une chute probable du prix de l’immobilier par une diminution de la demande : des taxes foncière et d’habitation en constante augmentation (pour essayer d’endiguer l’endettement) associées à une destruction progressive du cadre et de la qualité de vie qui attiraient les nouveaux habitants.
  • Une augmentation de l’offre : une mise en vente des résidences secondaires par les propriétaires qui sont assommés par les taxes et l’entretien toujours plus coûteux ainsi que des programmes immobiliers qui ont du mal à trouver des acquéreurs.

Selon la loi du marché, la chute des prix de l’immobilier de l’ordre de 10 à 25% sur la commune aurait du être bénéfique aux jeunes actifs. Que nenni ! les prix sont de toute façon encore trop élevés pour eux (vu le haut standing des biens en général) et les logements sociaux ne sont pas au rendez vous.


LES RESIDENCES SECONDAIRES 

Les principales recettes de la commune de Roquebrune viennent du tourisme mais principalement de l’immobilier. L’immobilier secondaire est un atout majeur pour le budget communal car s’il y a bien perception des taxes (recettes), les dépenses liées aux infrastructures publiques sont minimes. En effet, les habitants ne venant pour la plupart qu’aux périodes estivales et vacances scolaires, ils n’utilisent que peu des infrastructures publiques coûteuses: écoles, crèches, station d’épuration, services et locaux municipaux, entretien des routes minimal…..pas besoin d’engager pour eux des dépenses communales fortes. « Il ne faut pas oublier que les résidences secondaires sont souvent le fruit d’un travail , le leur ou celui de leurs aïeuls ».

« L’immobilier à Roquebrune c’est notre pétrole ». En effet nous jouissions de sites extraordinaires de construction et la demande est forte car les départements voisins sont saturés et les villes de Fréjus et Saint-Raphael deviennent trop cheres et de moins en moins « vertes ».

emirAvec un budget de 33 € d’Euros, une certaine folie des grandeurs s’est emparée depuis 15 ans d’un « maire émir » qui veut transformer la commune en grand parc d’attraction dédié à la fête et au plaisir, voire à un deuxième Saint Tropez ou Cannes. Pourquoi pas ? mais, pour cela, il faut des réseaux étendus, de l’expérience et surtout une équipe et une compétence de gestionnaire hautement qualifié (les études de kinésithérapie ou de professeur de lettres préparent-elles à cela ?). Au fil des projets aussi déraisonables qu’ubuesques, l’endettement s’est creusé de façon accélérée et abyssale à plus de 3200 Euros par habitant, soit un des plus hauts de France pour ce type de commune..

Conséquence de la hausse des taxes locales :  sur le site « le bon coin », nous recensons 500 maisons à vendre sur la commune dont 100 en viager et 300 à plus de 500000 €. Aux Issambres, le prix moyen est autour de 600.000 €.  .

De plus la politique de vente de logements neufs actuellement commercialisés sur la commune favorise les résidences secondaires au détriment de résidences principales : ainsi les logements du Perrussier ont été vendus en résidences secondaires. Nous allons devenir une commune fantôme. Le risque d’une telle politique est de transformer la ville en cités dortoirs au sein desquelles les habitants ne font que dormir et ne consomment généralement pas sur place avec un commerce de proximité qui se meure qui en retour ne fournit plus de taxes pour la commune.


Contrairement à d’autres département qui se dépeuplent, le Var et notre commune vont connaitre, jusqu’en 2030 au moins, un afflux de nouveaux habitants de l’ordre de 300.000 principalement prés de la zone côtière du département. La préfecture a donné comme instruction aux communes de « densifier » leur urbanisme afin d’éviter l’étalement des surfaces bétonnées au DSC01756détriment des terres agricoles et arables (qui en plus, permettent de « retenir » les écoulements d’eau en cas d’inondation et de limiter les dégâts).

Ainsi donc, sur Roquebrune,  on ne peut pas dire qu’il y a un manque de logement pour les actifs c’est simplement qu’ils sont encore beaucoup trop cher. De plus les risques naturels et la loi littorale, qui s’applique sur l’ensemble de la commune, bloquent la construction de nouveaux logements en contradiction (théorique) avec une autre loi qui oblige les communes à avoir des logements à prix modérés. Mais une anticipation et une gestion éclairée des ressources immobilières auraient pu remédier à cela. Au lieu de cela, l’argent est devenu maitre de notre parc immobilier faisant fi des projections démographiques, des infrastructures nécessaires et des espaces verts.

Mais comment une commune peut-elle décider des constructions immobilières à venir pour répondre à la fois aux impératifs de logements pour actifs et aux impératifs économiques, de déplacement et de respect de la nature ?


LE PLU et LA LOI LITTORALE

Le PLU, Plan Local d’Urbanisme, définit notamment les zones constructibles sur la base d’un Plan d’Occupation des Sols (POS) qui tient compte  notamment des risques naturels, d’incendie et d’inondations, et des impératifs économiques et écologiques.

Il est élaboré par la commune en concertation avec le population, puis  présenté publiquement à la population qui peut émettre ses doléances. Il doit également s’intégrer dans la SCOT (Schéma Communal d’Orientation du Territoire qui intègrent toutes les communes environnantes via l’intercommunalité).

Celui-ci a enfin été élaboré en 2016 après 15 ans d’attente ! sur Roquebrune et il n’a pas encore été validé par le Préfet, ce que devrait être fait en 2018.

 » Moi j’ai été au réunion sur le PLU à la Bouverie et je vous assure que beaucoup veulent juste pour garder leur tranquillité , leur vue , et n’accepte pas plus de monde.

« Je voulais faire une maison en bois, on me l’a interdit pour la loi littorale »

Depuis 2012, la loi littorale s’applique à toute la commune y compris la Bouverie. Un « expert dépité » mais intéressé nous explique (attention c’est tragico-comique de la part d’un condamné par la justice) :

http://www.dailymotion.com/video/x2nzot5


IMMOBILIER et QUALITE DE VIE

Ainsi les projets immobiliers se développent en périphérie du village, à la Bouverie et des projets sont en cours aux Issambres (sursaturé d’habitations, sans aucun terrain disponible). Mais à cause des tarifs élevés des appartements, l’accession à la propriété dans ce type de résidence nécessite des revenus conséquents et implique un endettement important de la part des ménages. La majorité de ces logements sont la propriété d’investisseurs qui les acquièrent pour les louer.12240820_919895318087563_4342617422635768279_o

Si on peut se féliciter d’accueillir ces personnes dans ce cadre magnifique, cela met néanmoins en danger les conditions et la qualité de vie pour les nouveaux comme pour les anciens habitants.

En effet, cet afflux de population supplémentaire nécessite une importante et coûteuse mise à niveau des infrastructures communales qui faute d’avoir été anticipée se révèle chaotique. Car, ce n’est pas uniquement la construction de logements (qu’ils soient sociaux ou pas) qui pose problème , mais les prises en comptes des besoins publics en découlant : écoles, problèmes de stationnement et autres.

Une école ne se construit pas en un claquement de mains et des ouvertures de classes encore moins ; l’école maternelle du village , on en parlait depuis des années , elle n’est sortie de terre qu’en 2014 , et entre temps des enfants, des enseignants et du personnel encadrant ont fait classe dans des algécos.

Des infrastructures qui ne sont pas au rendez vous et l’augmentation des taxes font que de nombreux  jeunes actifs roquebrunois à revenus modestes à quitter la commune, faute de pouvoir y trouver des loyers en rapport avec leurs revenus ou faute de pouvoir espérer pouvoir y acquérir un logement.


LES LOGEMENTS SOCIAUX

Une solution à ce problème existe pourtant. Elle passe par le logement social. Il est étonnant de constater que la grande majorité des projets immobiliers ne tienne aucun compte des dispositions de la loi SRU.

Cette loi de Solidarité et au Renouvellement Urbains est un texte qui impose aux communes de disposer d’au moins 25 %, de logements sociaux et tout projet immobilier approuvé par une municipalité se doit de comporter 25% au moins de logements sociaux.

Les communes peuvent s’y soustraire par le paiement d’une taxe. La commune de Roquebrune verse une pénalité actuellement au titre de l’article 55 de la loi SRU d’un montant de 309.957,76 €. Il faut savoir que le montant de la taxe quadruplera ou quintuplera sous 2 à 3 ans, d’autant plus que le nombre de mètres carrés construit, non social, augmente sur la commune. JPO affirme qu’il y a une demande faible de logements sociaux, mais peut être que les demandeurs ne le font plus à Roquebrune car leur demande à peu de chance d’aboutir.

A Roquebrune, depuis 2001, 929 logements ont été construits sur la commune de Roquebrune (709 appartements et 220 villas), dont 115 logements sociaux, représentant seulement 4,8% du parc des résidences principales…Le nombre de logements sociaux manquants sur le territoire communal est théoriquement de 1700. Cette quantité est à atteindre d’ici 2025. Or Aucun logement social n’a été construit sur la commune en 2015 et aucun n’est programmé pour 2016.

DSC01756Prenons l’exemple du Projet VINCI ZAC du Perrussier (voir évolution des autorisations de surfaces dans le tableau). Il était prévu dans les délibérations de 2009 et 2014 du conseil municipal de créer 2500 m2 de logements pour actifs. Dans les modifications de permis de 2013 et 2014 elles ont disparu surement à la demande de Vinci. Du coté de la municipalité, c’est le silence radio.

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source ACCR

Ainsi on pourrait imposer de ne pas vendre des mètres carrés en résidence secondaires mais la loi ne permet pas sélectionner à la vente par le quota de logements en habitation principale ou secondaires. Dommage.

Sans passer obligatoirement par des programmes neufs, on peut aussi développer des logements sociaux par un logement communal destiné à être loué à un ménage. Ce logement, qui doit avoir plus de 15 ans ce qui permet la restauration du patrimoine communal et du bâti villageois et confortent la vie locale et l’animation du village.

Il faut savoir que le Conseil Départemental, le Conseil Régional et l’inter communalité offrent aux communes d’intéressantes et nombreuses solutions d’accompagnement financier dans le cadre de la rénovation et de la réhabilitation de logements anciens communaux ou non d’ailleurs.

Mais là aussi raté ! car devant la mairie, les batiments de l’ancien CCAS auraient du étre convertis en logements sociaux mais sont devenus des locaux événementiels de la SARGET et de l’EPA petite enfance.

Ainsi il existe un véritable clivage générationnel de notre société : les jeunes ne peuvent pas se loger, et les vieux qui possèdent des résidences secondaires parfois vides. Constat de fracture que seule une décision politique courageuse qui prend en considération cet état de fait, l’ensemble de la filière immobilière et les impératifs liés au changement climatique pourrait apporter un début de solution à cette véritable crise sociétale intergénérationnelle.


DEBAT : SOMMES NOUS CONDAMNES A BETONNER NOTRE COMMUNE ?

Construire c’est un débat intéressant, passionnel et compliqué, presque philosophique.

La loi n’est qu’une ultime solution, l’incitation et la concertation sont plus constructives en terme de dévelloppement raisonné de l’immobilier. Trop de lois sont des contraintes au niveau national et bloquent le marché, même si les excès doivent être corrigés. Le pouvoir politique local peut arriver à rendre ce marché moins anarchique.

Essayons d’apporter des éléments de réflexion.

Oui :  car nous sommes en manque de logements pour les actifs et que notre dépense et notre endettement sont tels qu’il faut faire rentrer des taxes locales. La taxe amende pour défaut de construction de logements sociaux va quadrupler si on ne construit pas assez.

Non, le meilleur moyen de réduire notre endettement est non pas d’augmenter les recettes mais de diminuer les dépenses. il faut faire plus de logements communaux et repenser le type d’habitation.

C’est au niveau local, que l’on peut changer les choses en priorité, on ne peut pas décemment construire toute

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la superficie de la commune non plus , les familles viennent sur roquebrune car justement il y a encore de la verdure contrairement a d’autres villes environnantes. Devons-nous ainsi reproduire l’erreur des deux départements voisins ?

La production immobilière de masse non raisonnée provoque des incivilités, de la pollution visuelle et sonore, de la circulation, embouteillage du Golfe avec des problèmes pratiques de déplacement avec des conséquences sur l’activité des sociétés, des problèmes liés au stationnement, des déchets, le bétonnage favorise les dégats liés aux inondations (Mandelieu par exemple récemment) et fait disparaitre les terres agricole ad vitam aeternam.


ON A DU PETROLE ET ON A DES IDEES.

Si on prend les Issambres, il y a 80 % de résidences secondaires inoccupées le plus souvent et louées parfois à des vacanciers. C’est normal, la seule activité c’est le tourisme. On peut pas changer ça d’un coup de baguette magique, on peut en corriger les excès :

1/ il faut arrêter d’accorder à tout va des permis de construire pour des maisons, il y en a partout, dispersées sur des km. Faire le tour de toutes les rues des Issambres prendrait des semaines !

2/ Il faut construire, oui mais un habitat plus concentré, avec quelques petits immeubles mélangeant appartements et petites maisons.

3/ Il faut intégrer cet habitat dans son environnement naturel. Alors oui, il faut faire des logements mais avec toutes les mesures et précautions pour préserver ce cadre et surtout refuser que ça vienne engraisser les promoteurs des amis des amis. « Parce que, eux ,les sous et autres bénéfices secondaires c ‘est tout ce qu’ils leur importent et surtout pas les problèmes des jeunes actifs à loger malheureusement. »

Il faut étre ferme sur les conflits d’intèréts tant au niveau de la prévention que de la répression. Combien de peine de prison ferme en France pour les maires indélicats ? Zéro. Aux Etats Unis, les élus ayant eu des conflits d’intèrèts sont condamnés à de la prison ferme sans possibilité de remise de peine, ce qui diminue considérablement les cas de corruption locale.

« Il faut absolument que le marché immobilier local se « resserre ». C’est quand même incroyable que dès qu’un commerce cesse son activité, il soit remplacé par une agence immobilière! On ne compte même pas le nombre d’agences, elles poussent comme des champignons ! On doit avoir le record aux issambres du nombre/habitant. »

Il n’y a pas assez de logements pour actifs nous dit-on ? Soit, mais combien de résidences secondaires inoccupées 11 mois sur 12 ?

Il faut sans doute libérer le marché de la location, traquer les propriétaires indélicats, construire des logements éco-responsables, prier ceux qui habitent des logements sociaux et qui ne sont pas ou plus éligibles de les libérer. Un système de location facilitée pourrait dégager des logements et il existe d’autres possibilités comme la réhabilitation de logements pour en faire des logements communaux et

Il existe d’autres types de logements plus responsables de l’homme et de la nature que le béton (les maison mobil home mobile ou les tiny house, voire des maisons en paille totalement recyclable). On exige bien que les restaurants de plages soient démontables !

« J’habite un mobil home au camping et il y a tout le confort. Lorsque je changerais de région je le déménagerais »

« j’ai pas eu le choix mais entre le béton et la paille j’aurais choisi la paille car quand j’étais dans les Cevennes il y en avait plein , c’est très isolant et contrairement à ce que l’on pense ça brule moins »

Bref des solutions alternatives existent et des aménagements qui concilient écologie et économie sont possibles. Mais encore faut-il se renseigner sur les projets qui ont lieu ailleurs en France, et les initiatives ne manquent pas, mais non nous on bétonne bettemment et nos enfants nous remercieront -ils de leur laisser un village défiguré ?


Une gestion à fonds perdus et la pompe à fric de « SARGET sur Argent » siphonnent les finances de notre commune qui abonde le tonneau des Danaïdes, en construisant à tout va pour éponger ces dépenses inconsidérées de plus en plus nombreuses.

Les amendes de la loi SRU vont encore aggraver ce bilan comptable; d’autant plus qu’aucun plan de construction ou de rénovation de logement social n’est réellement envisagé et la spirale devient infernale avec une dette qui explose.

RSA devient peu à peu « Roquebrune Sans Argens » et bientot cet acronyme sera aussi le seul revenu des futurs roquebrunois ruinés.


 

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EXTRAIT DE CONTRIBUABLES ASSOCIES

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